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1 - le centre / à la périphérie
p1
effet synthétique
s14
Michel-Ange : Sixtine   une forme s'équilibre en butant sur toute sa périphérie

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 14 p14 regroupement réussi / raté : à l'intérieur d'un effet de butée et de contre-butée qui regroupe toutes les formes, celles-ci se distinguent mutuellement puisque les unes sont celles qui vont se buter contre les autres tandis que les autres sont celles qui servent de butoir aux premières. Ce premier groupe de formes obtient ainsi son équilibre central en se butant aux autres, lesquelles sont situées sur toute la périphérie des premières
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe p15 fait / défait : fait l'un et l'autre des deux effets paradoxaux
3 - il s'organise au moyen du paradoxe p16 relié / détaché : les formes sont bien distinctes les unes des autres puisque les unes servent de butoir aux autres, mais toutes sont reliées en continu
4 - il est noué par le paradoxe clef p1 le centre / à la périphérie : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que les formes qui réalisent l'équilibre centrale sont bien distinctes de celles qui leur servent de butoir sur toute leur périphérie

Justification du caractère synthétique de type identification : c'est la généralisation de l'effet de butée sur toute sa périphérie qui apporte l'équilibre global central de la forme

l'exemple de référence

voir l'image  étape D0-12 en Occident - Michel-Ange (1475-1564) - détail de la Chapelle Sixtine : les personnages se calent dans la niche qui les enserre de tous côtés, en poussant de façon expressive contre ses parois par leurs extrémités (pieds, genou, fesses, coude)
Michel-Ange : SixtineblancMichel-Ange : Sixtine


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes

voir l'image  étape C0-31 en Occident - une croix dans l'abbaye de Clonmacnois (Irlande - vers 800 après J.C.) : les bras de la croix intérieure vont buter de tous côtés contre le cercle qui l'enferme
Clonmacnois

voir l'image  étape C0-31 en Occident - Pomposa (Emilie, en Italie) - rose du porche de l'église abbatiale (800 à 1100 après J.C.) : dans les alvéoles laissées par le parcours des tiges (en rouge sur le croquis), les feuilles ou les animaux représentés (sur ce détail, un oiseau) sont chaque fois des figures centrées qui développent des pointes vers toutes les directions et qui, de façon équilibrée, se butent sur toute leur périphérie sur les tiges qui les cernent.
Il est à noter que le contraste entre le dynamisme des tiges et le blocage systématique des figures centrées qu'elles enferment correspond à une expression propre du paradoxe entraîné / retenu (expression a12 où il s'appuie sur le paradoxe du centre à la périphérie). Dans ce jeu de formes, les deux paradoxes s'appuient donc réciproquement l'un sur l'autre

Pomposablanccroquis Pomposa

voir l'image  étape C0-31 dans la civilisation musulmane - décor de stuc dans un palais de Samarra (9e siècle) : dans son principe ce décor fonctionne de façon similaire à celui du porche de Pomposa analysé ci-dessus, et l'on retrouve ce même décor dans l'expression a12
Sammara - décor de stuc

voir l'image aller à l'analyse  étape C0-35 en Occident - une verrière du 14ème à Amiens : la grande étoile d'ensemble est géométriquement centrée, elle s'équilibre en poussant par toutes ses pointes sur le grand rond périphérique
AmiensAmiens


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 31 mai 2004 - une image rétablie le 25 avril 2010

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