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catalogue des effets plastiques : tableau
autre cas : autre cas
lorsqu'il est celui qui est consolidé


effets caractéristiques d'un paradoxe
 
lorsqu'il consolide l'un des 15 autres paradoxes



lorsqu'il vient en 1er :
il s'agit de l'expression la plus "pure" du paradoxe, celle qui définit vraiment sa spécificité

lorsqu'il vient en 2e, en 3e ou en position de clef :
il prend une expression qui l'apparente au paradoxe qui le suit


les 4 paradoxes du cycle du point

p01
le centre / à la périphérie :
(cas 1)
Dialogue d'équilibre entre le centre et la périphérie
s'apparente àp02 :
(cas 2, 3 ou 4)
C'est stable par un aspect, c'est déséquilibré par un autre aspect.
p02
entraîné / retenu :
(cas 1)
Un effet qui nous entraîne s'oppose à un effet qui nous retient.
Éventuellement, déception de ne pas pouvoir poursuivre un effet déjà commencé (on est retenu de le poursuivre)
s'apparente àp03 :
(cas 2, 3 ou 4)
Hésitation entre plusieurs alternatives possibles pour lire ou pour apprécier la situation.
Ou bien, papillotement entre plusieurs formes équivalentes entre elles, sans pouvoir en bien saisir une qui serait dominante ou principale et sur laquelle nous pourrions spécialement fixer notre attention
p03
effet d'ensemble / autonomie :
(cas 1)
Un effet commun est le produit de plusieurs formes, effets ou trajets, tous bien indépendants les uns des autres
s'apparente àp04 :
(cas 2, 3 ou 4)
Plusieurs effets jouent des rôles complémentaires, soit en se complétant grâce à leurs différences, soit en s'additionnant pour produire par cette accumulation même, l'effet concerné
p04
ouvert / fermé :
(cas 1)
Surface ou forme continue, ou bloquée, ou figée, ou fermée, qui se fracture, ou se disloque, ou se "fluidifie", ou s'ouvre
s'apparente àp05 :
(cas 2, 3 ou 4)
Cela se suit ou se poursuit par un aspect, et cela ne se poursuit pas par un autre aspect.
À moins que cela ne fasse du va-et-vient interne entre plusieurs positions fixes

les 4 paradoxes du cycle du classement

p05
ça se suit / sans se suivre (sous la forme : équilibré / dissymétrique) :
(cas 1)
Par un aspect, plusieurs formes ou situations sont en équilibre égalitaire entre elles, et par un autre aspect elles se différencient par un ordre de progression qui les classent ou par leurs situations inégalitaires
nota :  l'expression "ça se suit / sans se suivre" correspond à l'aspect dynamique de ce paradoxe, c'est-à-dire en train de créer un ordre de progression dans une situation désordonnée, situation que l'on pourrait ainsi qualifier de "classée / déclassée". Ici, le paradoxe s'exprime sous sa forme "au repos", dans une situation où il domine totalement, c'est-à-dire lorsque l'ordre de classement atteint est celui de l'égalitarisme uniforme, donc de l'équilibre complet
s'apparente àp06 :
(cas 2, 3 ou 4)
Un trajet est ouvert par un aspect ou à un endroit, et, par un autre aspect ou ailleurs, il n'y a pas de trajet à suivre ou à continuer.
Ou bien, cela se suit ou se poursuit par un aspect et cela ne se poursuit pas par un autre aspect.
p06
homogène / hétérogène :
(cas 1)
C'est à la fois une chose et une autre ou un aspect et un autre.
Lorsqu'il s'agit de consolider l'un des 3 paradoxes qui le suivent (p07 ,p08 oup09), c'est dans l'ensemble de la forme qu'il faut chercher les 2 aspects simultanés, puisque dans ces cas ils sont nécessairement en des endroits séparés
s'apparente àp07 :
(cas 2, 3 ou 4)
C'est rassemblé en un ensemble homogène mais une hétérogénéité sépare pourtant en diverses parties.
Ou bien, par un aspect c'est rassemblé en un ensemble homogène et par un autre aspect c'est séparé en parties qui sont mutuellement hétérogènes
p07
rassembler / séparer :
(cas 1)
Groupé de façon unitaire et simultanément séparé en parties complètement coupées les unes des autres. Lorsqu'il s'agit de consolider les 3 paradoxes qui le suivent (p08 ,p09 oup10), les 2 aspects sont nécessairement en des endroits séparés.
Il peut aussi s'agir de parties autonomes complémentaires dans un effet commun qui les rassemble
s'apparente àp08 :
(cas 2, 3 ou 4)
Cela est rassemblé (ou se rassemble) par un aspect et cela est séparé (ou se sépare) par un autre aspect
p08
synchronisé / incommensurable :
(cas 1)
Il n'y a pas de rapport entre les divers aspects de la situation
s'apparente àp09 :
(cas 2, 3 ou 4)
La lecture des différentes parties ou les différentes lectures que nous pouvons faire n'ont pas de relation, c'est-à-dire qu'elles sont coupées les unes des autres

les 4 paradoxes du cycle de l'organisation

p09
continu / coupé :
(cas 1)
Suite continue de parties qui se détachent, ou qui ne suivent pas la même direction ou le même parcours, ou qui ont des aspects très tranchés les uns des autres.
Lorsqu'il s'agit de consolider les 3 paradoxes qui le suivent (p10 ,p11 , oup12 ), il n'y a pas de continuité réelle entre les 2 aspects qui sont nécessairement en des endroits coupés l'un de l'autre
s'apparente àp10 :
(cas 2, 3 ou 4)
C'est relié en continu par un aspect, et, par un autre aspect, c'est coupé ou détaché
p10
lié / indépendant :
(cas 1)
Des parties forment un groupe malgré leurs différences et leur complet écartement physique
s'apparente àp11 :
(cas 2, 3 ou 4)
Les parties autonomes sont liées par un lien, un contact physique, une ressemblance, ou un effet visuel qui les regroupe ensemble
p11
même / différent (ou, du différent / dans du même) :
(cas 1)
Plusieurs fois la même chose
nota : le nom principal du paradoxe rend mal compte de sa nature spécifique, et correspond plutôt à son expression décrite dans la colonne suivante
s'apparente àp12 :
(cas 2, 3 ou 4)
C'est différent ou cela apporte une différence dans un même ensemble
p12
intérieur / extérieur :
(cas 1)
Relation réciproque type "bande de Möbius" entre un intérieur et un extérieur
s'apparente àp13 :
(cas 2, 3 ou 4)
Une entité générale comprend à son intérieur des entités autonomes élémentaires. L'extérieur de ces entités élémentaires est nécessairement à l'intérieur de l'ensemble qu'elles forment par leur regroupement

les 4 paradoxes du cycle du noeud

p13
un / multiple :
(cas 1)
Du "un" continu bien affirmé, opposé à du multiple (quelques parties, ou d'innombrables parties)
s'apparente àp14 :
(cas 2, 3 ou 4)
On hésite entre lire du "un" ou lire du "plusieurs"
p14
regroupement réussi / raté :
(cas 1)
À l'intérieur d'une unification qui cherche à s'affirmer des parties gardent une indépendance, refusant de se laisser prendre complètement à l'unification générale, sans toutefois être physiquement séparées, ou du moins sans que leur autonomie soit obtenue par une séparation physique
s'apparente àp15 :
(cas 2, 3 ou 4)
Des parties regroupées dans un ensemble affirment leur indépendance en tant que parties séparées ou en tant que parties complètement différentes les unes de autres
p15
fait / défait :
(cas 1)
On rompt ou on nie l'existence d'une quelconque relation ou d'une quelconque différence entre les diverses parties
s'apparente àp16 :
(cas 2, 3 ou 4)
Fait l'un des deux aspects du paradoxe et fait aussi son aspect contraire
p16
relié / détaché :
(cas 1)
On relie dans une trame d'ensemble ou dans une forme d'ensemble des parties qui sont bien détachées les unes des autres.
Lorsqu'il s'agit de consolider les 3 paradoxes qui le suivent (p1 ,p2 , ou3 ), les 2 aspects sont nécessairement en des endroits séparés. La trame qui relie ne concerne alors que des parties détachées qui rendent compte de l'un seulement des 2 aspects du paradoxe
s'apparente àp01 :
(cas 2, 3 ou 4)
Les parties séparées ou bien distinctes sont toujours parfaitement reliées en continu entre elles

nota : dans la 2ème colonne, les effets correspondants au paradoxe p04 sont souvent mal discernables de ceux correspondants au paradoxe p05, et il en va de même à chaque fois que l'on passe du dernier paradoxe d'un cycle au premier du cycle suivant (sauf dans le cas du dernier pour retourner au premier).
Peut-être cela provient-il d'une insuffisance de discrimination qui reste à améliorer sur ces points ? Mais peut-être aussi, s'agit-il d'une propriété intrinsèque à ces effets ?
Il faut se souvenir en effet que, dans les phénomènes physiques, le passage d'un cycle à l'autre correspond en fait à la généralisation, à la systématisation de l'effet fonctionnant à la dernière étape du cycle précédent. Ainsi, après la fin du cycle du point, la généralisation du mouvement autonome de chaque molécule du liquide libéré par la fusion, débouche sur le brassage brownien qui commence le cycle du classement. Après la fin de ce nouveau cycle, c'est la systématisation du mouvement en spirale, à l'aide de spirales mises cette fois l'une à la queue de l'autre, qui inaugure le cycle suivant, celui de l'organisation. Enfin, ce cycle-là se termine par un bouclage de l'organisation sur elle-même, et la première étape du cycle du noeud consiste précisément à généraliser la même forme d'organisation sur toutes ses échelles.
Si la 1ère étape d'un cycle fonctionne comme la dernière étape du cycle précédent, la différence entre les deux correspondant seulement à une généralisation de ce fonctionnement, on peut comprendre, dès lors, que les effets dans la seconde colonne s'apparentent déjà par principe au fonctionnement du paradoxe suivant, ce qui implique que, dans les cas du passage d'un cycle au suivant, la différence entre les effets soit difficilement perceptible.

dernière mise à jour de ce tableau : 1er janvier 2005
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