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les dimensions du classement
 
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tableau complet
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les dimensions du noeud

[la compréhension de ce texte de synthèse sur cette phase, suppose que vous avez parcouru ses 4 étapes, dont la 1ère correspond au  parodoxe  ]
 
les dimensions de l'organisation
 
 accès direct au texte similaire pour la phase :
         è 0     du point
         è 1     du classement
         è 3     du noeud
 
 
 
AVERTISSEMENT : ce texte a été profondément modifié selon les principes qui sont exposés dans ce texte, et il ne subsiste plus qu'à titre d'archive, pour information.
Sa nouvelle version est accessible par ce lien

 
Les 4 dimensions de l'organisation et l'évolution de leur cycle interne :

         Voici venu le moment de récapituler le fonctionnement des quatre étapes de la troisième phase, celle de l'organisation.
         La première phase était celle du point dont on observait la position, la seconde fut celle du classement selon une direction, la nouvelle est celle de l'organisation générale de l'espace. On peut sentir une progression entre ces phases qui s'enchaînent, puisque l'on part avec un point, que l'on obtient ensuite une direction, puis enfin une notion d'organisation qui peut être d'emblée celle de tout un espace.
         Comme les phases précédentes [ F revoir l'explication pour la phase du point], celle-ci possède quatre dimensions significatives :
         0 -  la naissance de l'organisation
         1 -  son arrangement en sauts décalés un à un
         2 -  son libre déplacement
         3 -  puis son groupement avec des organisations semblables

         Et comme la dernière fois [ F revoir], chacune de ces dimensions est apparue à une étape décalée d'un rang en avant par rapport à leur place dans le cycle précédent.  [accès direct au tableau récapitulatif]
         - la naissance du classement était apparue dès la première étape de son cycle. Se décaler d'une case vers l'avant, signifie maintenant passer en dernière position : c'est bien à la dernière étape que nous avons vu è [rappel dans une autre fenêtre]  l'apparition d'une organisation enfin fixe et permanente. On attribue donc à cette dernière case la dimension 0 que l'on placera en coin de case, et qui correspond à ce qu'on a appelé plus généralement [ F revoir] comme la "dimension de la loi". Cela signifie que pendant toute cette phase de la société occidentale, la loi a pour fonction principale de maintenir la permanence de l'organisation . . . parfois au dépend des organisations voisines.
         - en première étape nous avons vu è [rappel dans une autre fenêtre] les allées de von Karman et ses organisations de spirales indépendantes qui se suivaient strictement l'une derrière l'autre, chacune n'ayant donc de rapport fonctionnel qu'avec sa précédente et avec sa suivante. À l'évidence on est là dans la dimension où les organisations se décalent l'une de l'autre par un saut brusque. On attribue donc à cette case la dimension 1 qui est celle de la filiation : les générations se suivent et se ressemblent, et en outre, elles sont solidaires l'une de l'autre.
         - la seconde étape fut celle è [rappel dans une autre fenêtre] des spirales devenues des tourbillons circulaires indépendants, seulement liés entre eux par une dynamique continue souple, dynamique qui se déforme tant qu'il le faut pour permettre le libre déplacement de chacun des tourbillons dans le flux d'ensemble. Après le principe du décalage une par une, nous rencontrons donc bien le principe du libre déplacement acquis par chaque organisation. Cette seconde case est par conséquent celle de la dimension 2 de l'égoïsme, que ce soit celui de chaque individu qui cherche à gonfler son avantage personnel, ou celui d'une nation entière qui cherche à croître au détriment des autres.
         - la troisième étape a vu è [rappel dans une autre fenêtre] les petites organisations semblables se grouper à plusieurs dans une plus grande qui les fédère. On est bien à l'étape du groupement. La troisième case est donc celle de la dimension 3 de cohésion avec ses semblables.
 

0 1 2 3
 
 1
 

organisations décalées l'une de l'autre et contraintes à rester liées 2 à 2

  2
 

organisations séparées et libres de se déplacer

 3
 

groupement d'organisations avec d'autres semblables, dans un emboîtement hiérarchique

0
 

naissance de l'organisation fixe, se bouclant sur elle-même dans une forme permanente

 
[accès direct au tableau similaire pour le point, le classement, le noeud]
 
 
 
 
Construction des 4 dimensions de l'organisation par combinaison mutuelle :
 
         Comme on l'a fait pour le point et le classement, on va maintenant montrer comment chacune de ces quatre dimensions peut se former par la combinaison des trois autres. On reprend pour cela les numéros situés au dessus des cases.

         3 -  Commençons par contruire la dimension "3".
 
1
 
0
 
2
 
3
 
 
dynamiques séparées reliées entre elles
+
 
 
 
 
organisation en étapes séparées, semblables et ininterrompues
+
 
 
 
 
ces étapes correspondent à des étapes d'organisation hiérarchiques
 = 
 
 
 
 
toutes les parties, quelle que soit l'échelle considérée, sont toujours incluses dans la même forme d'organisation qui est donc globale et permanente
 
         Pour construire la dimension 3 de la dernière case du tableau, on commence par prendre les dynamiques séparées reliées entre elles de la dimension 1.
         La dimension 0 de la première case nous dit que l'ensemble doit s'organiser en étapes successives et semblables.
         La dimension 2 nous dit que ces étapes successives correspondent à des étapes hiérarchiques. Comme la dimension 0 nous a déjà dit que ces étapes s'enchaînent de façon ininterrompue, l'organisation hiérarchique est donc ininterrompue, ce qui signifie qu'elle concerne la dynamique depuis sa plus petite parcelle jusqu'à son échelle la plus grande.
         On dispose donc d'une dynamique qui s'organise dans une forme continue à toutes ses échelles, y compris à son échelle la plus globale : l'organisation est donc celle d'une forme d'ensemble bouclée sur elle-même, repassant sans arrêt sur elle-même. Par conséquent  c'est une organisation permanente et fixe.
 
 
 
         2 -  Nous construisons maintenant la dimension "2".
 
1
 
0
 
3
 
2
 
 
dynamiques séparées reliées entre elles
+
 
 
 
 
 
organisation en étapes séparées, semblables et ininterrompues
+
 
 
 
 
 
or la dynamique est bouclée dans son ensemble sur une forme fixe
 = 
 
 
 
 
 
les étapes successives ne peuvent correspondre qu'à un découpage de la forme d'ensemble fixe en niveaux hiérarchiques, tous s'engendrant de façon semblable
 
         Les deux premières étapes sont semblables.
         On prend maintenant en compte le fait que les étapes successives n'empêchent pas que l'ensemble de la dynamique soit bouclé dans une forme globale permanente.
         Pour que l'organisation globale soit l'une de ces étapes successives, nécessairement ces étapes ne peuvent correspondre qu'à des échelons d'échelles différentes de l'organisation de la forme globale.
 
 

         1 -  Maintenant la dimension "1".
 

3
 
2
 
0
 
1
 
 
fonctionnement en boucles permanentes
+
 
 
 
 
existence d'une structure hiérarchique, donc d'une dynamique de plus grande échelle que ces boucles
+
 
 
 
 
les boucles doivent être reliées : elles sont les moments séparés d'une dynamique continue qui passe successivement par chacune
 = 
 
 
 
 
les boucles correspondent à des dynamiques séparées mais reliées ensemble par une dynamique continue et distincte d'elles
 
         Pour construire la dimension 1, nous partons maintenant de la dimension 3 qui nous dit que nous disposons d'un système qui fonctionne en boucles permanentes.
         La dimension 2 nous dit qu'il y a plusieurs niveaux hiérarchiques, donc qu'il y a une dynamique à plus grande échelle que celle de ces boucles autonomes.
         La dimension 0 nous dit que toutes les dynamiques doivent être reliées comme des moments séparés d'une dynamique continue. Il faut donc relier chacune des boucles autonomes à la dynamique de plus grande échelle, afin que cela puisse passer partout en continu, et afin qu'aucune partie ne reste à fonctionner seulement en circuit fermé sur elle-même.
         Ces boucles autonomes reliées en continu (dimension 1) sont donc des dynamiques séparées de façon permanente (dimension 3), néanmoins reliées (dimension 0) dans une dynamique d'ensemble (dimension 2).
 
 

         0 -  Dernière dimension à construire, la dimension "0".
 

1
 
2
 
3
 
0
 
 
dynamiques séparées reliées entre elles
+
 
 
 
 
 
 
 
 
cela forme à grande échelle une dynamique spécifique continue
+
 
 
 
 
 
 
 
 
chaque retour sur une des dynamiques séparées ramène la même forme qui reste fixe tout au long de la chaîne
 = 
 
 
 
 
 
 
 
 
les dynamiques séparées sont les étapes semblables d'une dynamique continue
 
         On part de la dimension 1, qui nous dit que l'on dispose de dynamiques séparées mais toutes reliées.
         La dimension 2 nous dit que l'organisation d'ensemble a un caractère hiérarchique, donc que les dynamiques séparées et leurs liens forment à grande échelle une structure cohérente continue.
         La dimension 3 nous informe enfin que la même forme fixe revient tout le temps.
         Nous savons donc que tous les moments dynamiques reliés entre eux correspondent aux étapes d'une dynamique continue (1 + 2), et qu'à chacune de ces étapes la même forme revient (dimension 3). On obtient donc des étapes distinctes (dimension 1), et semblables (dimension 3) d'une dynamique continue (dimension 2), ce qui correspond bien au fonctionnement caractéristique de la dimension 0.
 
 
          Dans les deux dernières constructions, nous avons bien fait ressortir l'apport de chaque dimension à la quatrième qui résulte de leur combinaison. On voit que dans le premier cas la dimension 2 apporte la notion de dynamique d'ensemble, et que dans le second elle apporte la notion de continuité de la dynamique. De la même façon, la dimension 3 apporte une fois la notion de séparation des dynamiques et l'autre fois la notion de similitude des dynamiques.
         Ceci correspond au fait que les combinaisons que nous faisons ne sont pas des additions au sens mathématique habituel du terme, car en ce sens là, 1+2+3 n'est pas égal à 0.
         Dans nos combinaisons, nous utilisons la propriété que "chaque dimension contient en elle-même toutes les autres", et que pour ce faire chaque dimension ne met dans la combinaison qu'un aspect particulier parmi tout ce qu'elle peut faire, un aspect qui varie chaque fois selon ce que les autres dimensions sont capables de tirer d'elle.

aller à la première étape de la phase suivante  è  celle du noeud
 
ou accès direct au texte similaire pour la phase :
         è 0     du point
         è 2     du classement
         è 3     du noeud

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