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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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9 - continu / coupé

effet synthétique s5    une ligne continue marque des changements de direction au moyen de plis adoucis 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 5 ça se suit / sans se suivre : tous les endroits de la ligne participent de façon équivalente à sa continuité, car elle n'est pas moins continue à un endroit que dans un autre. Par ailleurs, et sans que cela influe sur la continuité de la ligne qui n'est jamais brisée, son déroulement marque des plis adoucis qui scandent autant d'étapes bien repérables, et qui découpent donc son déroulement en étapes successives 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  homogène / hétérogène : la ligne est rassemblée dans une continuité lisse et régulière, et des hétérogénéités dans son sens de courbure la séparent en des plis successifs 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  rassembler / séparer : la ligne est rassemblée dans une continuité jamais rompue, et ses plis la séparent en sections successives bien repérables 4 - il est noué par le paradoxe clef  synchronisé / incommensurable : la continuité de la ligne et les modifications de sa courbure sont deux propriétés qui n'ont aucun rapport entre elles Justification du caractère synthétique de type lecture : on ne peut pas faire l'expérience de la continuité de la ligne sans être soumis à ses changements de direction

l'exemple de référence

   étape D0-23 - Matisse (1869 - 1954) - l'une des deux figures de Torse blanc et torse bleu : la ligne qui trace le contour du torse est absolument continue, mais elle effectue des méandres successifs bien marqués qui sont autant d'étapes dans son parcours, parcours qui est donc à la fois continu et coupé en étapes. Il est intéressant de comparer ces méandres dont on ne peut pas localiser précisément le lieu qui marque leur changement de directions, à la ligne qui dessine le contour de l'image et dont les changements de directions sont, eux, clairement localisés. Dans ce cas, il s'agit de l'expression s3 du même paradoxe

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

étape D0-23 - Matisse (1869 - 1954) - portrait de Baudelaire : certains traits ondulent ou marquent des inflexions nettes dans leur parcours. C'est le cas des traits qui dessinent le front, les tempes, les joues et la chevelure, de celui qui se courbe soudainement pour dessiner l'arrondi du nez, et de celui qui rebondit discrètement pour dessiner la bouche. Bien qu'à chaque fois le trait reste parfaitement continu en tant que tracé pendant toute son évolution, le changement de courbure qui s'opère marque une étape bien repérable dans son tracé

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 26 septembre 2006

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