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8 - synchronisé / incommensurable
6
effet analytique
a7
Wright   des tracés incommensurables séparés sont localement groupés de façon dense

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 7 7 rassembler / séparer : les tracés incommensurables entre eux sont séparés les uns des autres, mais une zone où ils se regroupent de façon plus dense permet de les caler dans notre perception les uns par rapport aux autres et de percevoir ainsi comment ils synchronisent mutuellement leurs évolutions
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 8 synchronisé / incommensurable : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que la zone dense où les tracés se calent mutuellement est séparée et distincte du reste des tracés où ils sont complètement autonomes et incommensurables les uns pour les autres
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 9 continu / coupé : les tracés sont coupés les uns des autres, mais une zone où ils se calent mutuellement permet de les relier en continu les uns aux autres
4 - il est noué par le paradoxe clef 10 lié / indépendant : les tracés autonomes sont localement liés ensemble par un effet de densification

Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire les tracés en ce qu'ils ont d'autonome les uns des autres ou bien choisir de lire qu'ils sont groupés ensemble, liés ensemble

l'exemple de référence

voir l'image aller à l'analyse  étape D0-24 - Frank Lloyd Wright (1867 - 1959) - la Darwin D. Martin à Buffalo (1905 - 1906) : les horizontales qui jamais ne se rejoignent pour clore le volume, les horizontales et les verticales qui jamais ne se rencontrent bien qu'elles se croisent, voilà pour l'effet d'incommensurabilité : il n'y a aucun endroit où ces ligne se touchent et se calent l'une sur l'autre, afin que l'on puisse apprécier leur évolution réciproque à partir d'un point qu'elles auraient clairement en commun. Pourtant, dans la zone qui regroupe les cheminées et l'aile en retour de la toiture, se distingue une densité spécialement forte des imbrications d'horizontales et de verticales. Dans cette zone, les massifs semblent s'ancrer fermement l'un à l'autre, même si l'on ne peut préciser aucun endroit exact où ils s'attacheraient. À partir de cet ancrage, qui sert à caler le départ de notre perception de l'ensemble du bâtiment, nous pouvons ensuite percevoir les toits et les parapets qui s'en éloignent ensemble et de concert, qui s'étalent vers le lointain en s'accompagnant mutuellement et de part et d'autre, et nous pouvons percevons aussi l'équilibre dynamique entre les cheminées qui se hissent hors du toit et les massifs de maçonneries verticaux qui s'enracinent au sol. Voilà, cette fois, pour l'effet de synchronisation, c'est-à-dire pour ce qui nous aide à caler dans notre perception le mouvement relatif des horizontales et des verticales
Wright


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 30 octobre 2004

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