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liste des effets propres à ce paradoxe

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4 - ouvert / fermé

effet analytique a6    1.a - une forme émerge d'une autre forme et se referme en boucle sur elle-même   1.b - une forme émerge d'une autre forme (ou s'ouvre) et va buter contre une autre forme (ou se referme)      2 - on ne sait dire si une forme bute ou non contre une autre forme 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 homogène / hétérogène : dans les cas 1, par le même mouvement, la forme fait à la fois un effet d'ouverture (en émergeant d'une autre, qu'elle ouvre ce faisant) et un effet de fermeture. Dans le cas 2, le mouvement de la forme est ambigu car il correspond aussi bien à un trajet qui se bute, qui se ferme donc, qu'à un trajet qui reste ouvert 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  rassembler / séparer : dans les cas 1, la forme se sépare d'une autre forme et se rassemble sur elle-même (cas a) ou avec une autre forme (cas b). Dans le cas 2, la forme est aussi bien rassemblée avec la forme contre laquelle elle semble buter que séparée de cette forme puisqu'elle semble également passer à son côté sans y buter 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  synchronisé / incommensurable : bien qu'elles soient portées par la même forme, la lecture de l'effet d'ouverture et la lecture de l'effet de fermeture sont coupées l'une de l'autre dans notre perception qui ne peut pas les conserver ensemble 4 - il est noué par le paradoxe clef  continu / coupé : dans les cas 1, les effets d'ouverture et de fermeture sont portés par une même forme continue, et celle-ci se coupe d'une autre forme pour produire l'effet d'ouverture. Dans le cas 2, la forme est suffisamment continue avec une autre pour sembler s'y buter, et suffisamment coupée d'elle en même temps pour sembler passer à côté Justification du caractère analytique de type identification dans les cas 1 : il n'y a pas de rapport visuel obligé entre la partie de la forme qui produit un effet d'ouverture et sa partie où elle produit un effet de fermeture Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 : il faut choisir de lire que la forme se bute contre une autre ou bien choisir de lire qu'elle passe à côté sans y buter

les exemples de référence

Expression 1.a, cas d'une forme qui émerge pour se refermer en boucle :
étape C0-12 - décor sur une hache découverte à Hadjusàmson en Hongrie (vers 16ème ou 15ème siècle avant J.C.) : chaque tourbillon sort d'un autre pour se refermer sur lui-même, il ouvre celui dont il sort pour se refermer en boucle - source de l'image : L'Europe au temps d'Ulysse - Cat. 147 - Catalogue de l'exposition de 1999 édité par la Réunion des Musées Nationaux

Expression 1.b, cas d'une forme qui émerge puis se bute :
   étape D0-24 - Brancusi (1876 - 1957) - Colonne sans fin : la partie inférieure de chaque tronçon sort du volume central de la colonne, tandis que sa partie supérieure referme le tronçon en venant rebuter contre l'axe de la colonne. Tout le long de la forme, alternent ainsi un temps où la colonne semble s'ouvrir puis un temps où elle se referme

Expression 2, cas où l'on ne sait dire si une forme bute ou non contre une autre forme :
  étape B0-22 dans l'Orient ancien - culture de Samarra en Irak - assiette à décor peint (vers 5 500 av J.C) : certains poissons de la ronde externe, viennent "presque" buter contre le cou d'un oiseau, en esquissant une courbure de leur corps vers lui. Si on les lit comme venant buter sur le cou, alors leur parcours est fermé, mais, si on lit qu'ils tournent en rond autour de l'assiette et qu'ils esquissent seulement une torsion de leur corps qui ne les empêche pas de passer à côté du cou de l'oiseau, alors leur parcours reste ouvert.
La même chose vaut pour les autres poissons de la ronde externe, qui eux sont sur le point de buter sur la queue d'un poisson. Ou bien on les lit en train de se buter contre la queue, et leur parcours est alors fermé par cette queue, ou bien on lit que poissons et oiseaux s'accompagnent tous dans une ronde autour de l'assiette, et alors on lit que le parcours des poissons reste ouvert

utilisation aux époques préhistoriques

étape B0-22 - Bulgarie (Culture de Karanovo - Ve millénaire avant J.C.) - femme assise en terre cuite : expression 1.b - les bras quittent le torse au niveau des épaules, puis, après avoir accompli chacun un large parcours arrondi, ils se transforment en avant bras puis en mains, où leurs trajets viennent se buter l'un contre l'autre

étape B0-22 - Gavrinis (vers Ve millénaire avant J.C.) - le pilier n° 9 : expression 1.b - à l'une de ses extrémités, chaque trait en fer à cheval sort d'un empilement d'autres traits, et à son autre extrémité, après avoir accompli son propre parcours arrondi, il vient buter contre ce même empilement

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 31 mai 2010

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