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3 - effet d'ensemble / autonomie
p3
effet synthétique
s16
croquis Rue   1 - des formes bien écartées qui ne se touchent pas, ont des points ou des lignes de "presque contact", et ces "presque contacts" constituent leur effet commun

croquis Konya   2 - des formes toujours écartées les unes des autres, esquissent localement une forme commune identifiable

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 16 16 relié / détaché : on relie, dans une forme commune ou dans un effet commun, des formes qui sont détachées l'une de l'autre. Puisqu'elles sont complètement détachées l'une de l'autre, les formes sont autonomes, mais, localement, elles esquissent ensemble une forme ou un presque-contact qui est leur effet commun, donc leur effet d'ensemble
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 1 le centre / à la périphérie : l'existence de la forme ou du contact commun est stablement établie, mais elle est déstabilisée par l'absence complète de contact réel entre les différentes formes qui interviennent dans cet effet
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 2 entraîné / retenu : on hésite entre l'alternative de considérer que les formes sont indépendantes les unes des autres et l'alternative de considérer qu'elles sont liées dans une forme commune ou par un contact mutuel
4 - il est noué par le paradoxe clef 3 effet d'ensemble / autonomie : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que l'effet d'ensemble et les effets d'autonomie se produisent en des endroits séparés. Ici, cette séparation implique que le presque contact soit seulement local, ou que la forme commune soit seulement localement esquissée, l'autonomie étant assurée par la parfaite indépendance des formes ailleurs qu'en ces points singuliers

Justification du caractère synthétique de type lecture : l'ambiguïté sur la réalité du contact ou de la forme qui sont seulement esquissés implique que nous ayons simultanément à l'esprit la réalité de leur présence tant autant que leur non-accomplissement, c'est-à-dire à la fois l'effet d'ensemble que font les diverses parties et le fait que ces parties restent séparées, donc autonomes

l'exemple de référence

Expression 1, cas des formes localement presque en contact :
voir l'image aller à l'analyse  étape D0-12 en Occident - un décor flamboyant à Rue (16ème) : à l'intérieur de chacune des flammes, deux tracés venant de régions opposées (donc autonomes l'une de l'autre) amorcent ensemble un effet de rapprochement mutuel. Mais les tracés échouent à se rejoindre complètement et la surface du fond de la paroi reste continue entre les deux alvéoles esquissées par ce rapprochement
décor flamboyant à Ruecroquis Rue


Expression 2, cas des formes séparées qui esquissent localement une forme commune :
voir l'image  étape C0-35 dans la civilisation musulmane seldjoukide en Anatolie - décor de la façade de L'Indje Minare Medrese à Konya (1265) : deux grands rubans partent d'un côté et de l'autre de la porte, ils se tordent pour esquisser ensemble un nœud circulaire, puis ils poursuivent verticalement leur tracé, à nouveau bien écartés l'un de l'autre. Il n'y a qu'à l'endroit de leur croisement que ces deux rubans sont reliés dans le rond auquel ils participent chacun pour partie, mais même à cet endroit ils restent écartés l'un de l'autre par un filet qui les détachent, et le rond lui-même n'est jamais réellement formé : ce n'est qu'une forme virtuelle suggérée par la combinaison de leurs torsions
Konyacroquis Konya


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 12 juillet 2004

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