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1 - le centre / à la périphérie
p1
effet analytique
a8
Herzog   l'appui spontané de notre perception se décale : il n'est pas là où on l'attend

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 8 p8 synchronisé / incommensurable : nous ne parvenons pas à établir un rapport entre l'appui tel que nous le voyons réalisé et l'appui tel que nous l'attendons du fait du réflexe auquel nous a habitué notre perception. Cette impossibilité de ressentir l'appui alors que pourtant nous le voyons réalisé, déséquilibre notre perception, c'est-à-dire qu'elle évacue notre centre d'équilibre de sa place stable normale qui est au centre de nous-mêmes
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe p9 continu / coupé : nous ressentons que l'endroit normal attendu pour l'appui est continu avec nous, tandis que l'appui réel que nous observons est coupé de l'endroit auquel nous nous attendions
3 - il s'organise au moyen du paradoxe p10 lié / indépendant : bien que l'appui réel est indépendant en position de l'appui que nous attendions, ces deux endroits sont visuellement liés du fait de l'attente que nous avons
4 - il est noué par le paradoxe clef p11 même / différent : l'appui que nous voyons est différent de l'appui que nous attendions

Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de ressentir que la forme est stablement appuyée sur son support, ou choisir de prendre en compte le caractère anormal de ce support, ce qui alors déstabilise et défait l'effet d'appui qu'il est sensé apporter

l'exemple de référence

étape D0-42 - Herzog et De Meuron (nés en 1950) - maison à Leyman : quand on observe un bâtiment qui se dresse sur le sol comme nous nous dressons sur nos pieds, le point d'appui au sol est ce qui fait fonction de départ pour notre perception. C'est à partir de cet appui que nous lisons le bâtiment qui se dresse de bas en haut devant nous. Ici, la plate-forme qui sert de sol sur lequel semble s'appuyer la maison est décalée en hauteur par rapport au sol réel, et la maison semble ainsi comme en lévitation. Le sol par rapport auquel nous la percevons par réflexe n'est pas au niveau du sol sur lequel nous nous appuyons nous-même, ce qui déroute notre perception, la déséquilibre - source de l'image : Architecture Now ! n° 1 chez Taschen
Herzog


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

voir l'image aller à l'analyse  étape A1-10 - MVRDV (Pays Bas) - pavillon hollandais de l'Expo-2000 de Hanovre : le niveau des arbres que l'on ressent comme le niveau naturel du sol est projeté très haut en hauteur, et le corps de bâtiment encore au dessus est à son tour d'autant plus inattendu à ce niveau là, qu'au dessus des arbres on s'attend habituellement à trouver le ciel
Expo 2000 - maquette

dernière mise à jour de cette fiche : 30 mai 2004

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