accueilliste des effets propres à ce paradoxe 
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liste des effets propres à ce paradoxe
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- à quelle distance de nous une forme se trouve-t-elle ? Nous hésitons
entre plusieurs informations contradictoires sur la profondeur ou sur l'échelle
à laquelle nous avons affaire, ce qui nous empêche de commencer
la lecture de la forme
2 - à quelle époque avons-nous affaire ? (par exemple, scènes
de la vie du Christ dans des bâtiments du XVe siècle)1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 3  effet d'ensemble / autonomie :
différentes parties, qui appartiennent à des circonstances
complètement autonomes l'une de l'autre et ne vont pas normalement
ensemble, participent pourtant ensemble à une même scène.
Les informations contradictoires qui nous sont données, sur la distance,
sur la taille ou sur la date, nous déséquilibrent, c'est-à-dire
qu'elles évacuent notre centre d'équilibre de sa place centrale
stable, en ne nous permettant pas de nous fier à nos repères
normaux pour situer la scène ou les personnages2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 
ouvert / fermé : la scène d'ensemble se poursuit en continu
et sans aucune interruption, mais les informations données sur la distance,
l'échelle ou la date, ne se suivent pas de façon cohérente
d'un endroit à l'autre3 - il s'organise au moyen du paradoxe  ça se suit / sans se suivre : idem que pour le paradoxe ouvert / fermé4 - il est noué par le paradoxe clef 
homogène / hétérogène : par un aspect la
scène nous
apparaît cohérente, unifiée, mais ses
incohérences concernant la profondeur, l'échelle ou la
date, la divisent en parties qui sont hétérogènes
les unes pour les autresJustification du caractère analytique de type lecture : nous devons choisir de prêter attention à l'apparente cohérence globale de la scène ou de prêter attention aux incohérences qui la déstabilisent |
étape C0-31 - Evangéliaire d'Ebbon - Saint Marc
(début du 9ème siècle av. J.C.) : par l'effet du graphisme
et du traitement de la lumière, le personnage est comme incrusté
dans la colline : le paysage semble latéralement prolonger son dos,
surplomber sa tête, prolonger son pupitre. Mais, grâce à
l'effet de perspective, nous voyons bien que les bâtiments représentés
aussi petits sont nécessairement vus dans le lointain, donc à
grande distance du personnage et non dans le même plan que lui, juste
au-dessus de lui
étape D0-11 - Jean van Eyck (vers 1390-1441) - La Vierge dans une église : nous
attribuons normalement à la Vierge la taille d'une personne humaine,
puisque c'est ainsi qu'elle est représentée, mais cette information
est contredite par la taille de l'église où elle se trouve,
et qui est beaucoup trop petite pour correspondre à la même
échelle que celle du personnage. La Vierge est l'église correspondent
à deux échelles de vue très autonomes l'une de l'autre,
et pourtant toutes les deux s'accordent dans une même scène
que le traitement des détails et des ombres rend très réalise
étape D0-11 - Jean van Eyck (vers 1390-1441) - La Vierge au chancelier Rolin
: la scène se déroule-t-elle à l'époque de l'enfance
du Christ que la Vierge tient sur ses genoux ? Ne se déroule-t-elle
pas plutôt 15 siècles plus tard, comme l'indique la présence
de personnages et de paysages contemporains du peintre ? La Vierge et le
chancelier Rolin vivent à deux époques très distinctes
(autonomes) l'une de l'autre, et pourtant ils sont ensemble dans une même
scène. Le même effet d'incertitude sur la date vaut pour "La
Vierge dans une église" envisagée pour l'expression 1| accueil |
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