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un bilan des hypothèses proposées sur ce site
et qui sont dès à présent vérifiées






La plupart des hypothèses qui sont présentées dans ce site ont été présentées dans le livre l'Adieu au Big-Bang qui a été rédigé en 1996 et publié en 1997, mais, compte tenu du temps nécessaire à leur meilleure formulation età leur mise au point, on peut dire qu'elles datent, pour l'essentiel, de 1992 et 1993, soit depuis plus de quinze ans maintenant.
Depuis cette époque, les connaissances scientifiques ont beaucoup progressé. Il est proposé ici de faire le point sur quelques hypothèses formulées il y a quinze ans qui n'étaient pas alors appuyées sur des observations déjà réalisées par les scientifiques mais qui se sont révélées pertinentes au regard des faits découverts ultérieurement.


Le rôle essentiel du chromosome « poubelle » :

Je me souviens d'un documentaire destiné à vulgariser la théorie génétique et dans lequel un scientifique expliquait que, s'il en avait la possibilité, il se débarrasserait sans crainte de toutes les parties « non codantes » encombrant les chromosomes de ses propres cellules.
C'était dans cette ambiance-là que j'avais émis l'hypothèse inverse que les parties des chromosomes dites « poubelle » n'étaient pas inutiles, mais, au contraire, tout à fait essentielles. En effet, j'avais alors supposé que c'étaient les parties dites « non codantes » qui, en tordant plus ou moins les chromosomes dans l'espace, rendent les divers sites « codants » plus ou moins accessibles et déterminent ainsi quelle partie du génome « codant » va être transcrite en protéines. J'avais aussi supposé que la disposition des parties « poubelles » se différencie progressivement selon les organes pendant la croissance de l'embryon, ce qui peut expliquer pourquoi, avec les mêmes gènes que les autres, chaque cellule a pourtant une activité très spécialisée selon l'organe ou le tissu auquel elle appartient. Dans cette optique aussi, les cellules « embryonnaires » que l'on trouve dans les organismes adultes seraient donc principalement des cellules dont le chromosome poubelle serait encore semblable à celui contenu dans les cellules de l'embryon.

Le scientifique qui, pour une meilleure efficacité de ses cellules, était prêt à les débarrasser de son chromosome poubelle, a eu beaucoup de chance de n'avoir pas su comment les en débarrasser, puisque de nombreuses découvertes récentes démontrent, effectivement, l'utilité du chromosome poubelle.
Parmi ces études, je renvoie notamment à la conférence faite le 18 mars 2008 par Alain ARNEODO à la Cité des Sciences et de l'Industrie sur le thème « Fractales : application à l'analyse du génome ».
Dans cette conférence, Alain ARNEODO explique qu'il a été découvert, précisément comme j'en avais fait l'hypothèse, que le chromosome dit poubelle agit sur l'accessibilité des sites dits codants de l'ADN.

Le principe fondamental de mon hypothèse est donc dès à présent confirmé, mais plusieurs de ses aspects importants restent encore à vérifier. Je les rappelle :


Les chromosomes sont conducteurs de l'électricité :

Mes réflexions sur le fonctionnement des chromosomes ont commencé lorsque j'ai été surpris par le fait que le ballet des chromosomes, au moment de la division cellulaire, ressemblait absolument à ce qu'il serait si la double hélice était parcourue par un courant électrique suffisamment fort pour soudain pour les transformer en deux aimants de même sens enchâssés l'un dans l'autre. Deux aimants de même sens se repoussent et la division cellulaire ne serait donc rien d'autre, dans cette hypothèse, que la séparation des deux brins de la double hélice transformés en aimants et entraînant dans leur séparation tout le reste de la cellule.
À l'époque où j'avais émis cette hypothèse, les scientifiques en étaient encore à dire que l'ADN était isolant électrique, ce qui contredisait donc, apparemment, leur transformation en solénoïde conducteur de courant, et donc en aimant. En fait, mon hypothèse complète est que le courant qui circule dans les chromosomes est supraconducteur, et il a été régulièrement observé que des matériaux isolants pouvaient se montrer de très bons supraconducteurs.

Depuis, par différentes sources, il est progressivement démontré que l'ADN est effectivement conducteur et non pas isolant.
Ainsi, à la Colombia University de New-York, des recherches ont été menées concernant l'effet des champs électromagnétiques sur l'ADN. Ces recherches ont montré que de faibles champs parviennent à initier la transcription de certaines protéines (notamment de stress) en développant, à des sites spécifiques, des forces de répulsion entre les deux brins de l'ADN.
Les études ont été menées principalement par Martin BLANK et Reba GOODMAN, et on peut trouver sur le site de Wiley InterSience le résumé de l'article correspondant publié en mars 2001 : Electromagnetic initiation of transcription at specific DNA sites.
Ces chercheurs pensent ces forces de répulsion en terme de répulsion d'origine électrique, liée à l'accélération, par le champ électromagnétique appliqué, des électrons conduits par chaque brin de la double hélice. Cette force de répulsion entre les deux brins occasionne leur séparation, ce qui amorce alors le fonctionnement de l'ARN polymérase et la transcription des protéines.
Ce mécanisme de répulsion d'origine électromagnétique entre les deux brins de la double hélice concerne ici seulement des séparations ponctuelles, mais il se rapproche beaucoup du mécanisme de répulsion électromagnétique qui, je le suppose, serait à l'origine de la division cellulaire.

Toujours en 2001, un article de physicsword.com, « Superconductivity: it's in the genes », relatant les travaux de Alik KASUMOV, reste toujours très incertain sur la capacité de l'ADN à transporter l'électricité, mais rapporte qu'il a été montré qu'il possède des propriétés superconductrices à très basse température.

Plus récemment, en 2006, en conclusion d'un article de Rafael GUTIÉRREZ, Danny PORATH et Gianaurelio CUNIBERTI intitulé « DNA Conduction: the Issue of Static Disorder, Dynamic Fluctuations and Environmental Effects », on trouve ce développant : the very recent experiments of Xu et al. and Cohen et al. have demonstrated that, contrary to the early accepted view, DNA may support surprisingly large currents. Ce que je traduis par : les plus récentes expériences des équipes de Xu et de Cohen ont démontré que, contrairement à ce qui était précédemment accepté, l'ADN peut transporter des courants électriques d'une force surprenante.

Plus récemment encore, fin 2007, un article de Laurent SACCO dans Futura-Sciences intitulé « L'ADN est un bon conducteur d'électricité » rapporte une étude de chercheurs japonais, Tetsuhiro SEKIGUCHI et Hiromi IKEURA-SEKIGUCHI, qui ont pu déterminer que les électrons pouvaient se déplacer par conduction le long du squelette de l'ADN, et cela à une vitesse mille fois plus rapide au niveau du squelette qu’au niveau des bases.

La vérification de mon hypothèse semble donc avancer à grands pas, mais il reste encore à montrer que ces transports d'électricité se produisent dans l'ADN « in vivo » et, pour être complet, que son sens de circulation est opposé dans les chromosomes mâles et dans les chromosomes femelle, ce qui serait la cause et le moyen de la stabilité des patrimoines de chromosomes diploïdes.


Un quasar au centre de chaque galaxie :

C'est un tout autre domaine et une tout autre échelle que ce qui concerne les chromosomes.
Vers 1992-1993, j'avais commencé à proposer un schéma d'évolution des galaxies, celles-ci provenant de la transformation des doubles jets d'un quasar, chacun de ces jets perdant d'abord de sa rectitude en se cassant (galaxies spirales barrées), puis en se tordant complètement pour former les bras d'une galaxie spirale.
Dans cette optique, je suppose qu'une galaxie spirale ne se forme pas d'un coup, mais par des « poussées successives » donnant lieu à la renaissance périodique d'un quasar au centre de la galaxie, d'abord de plus en plus forts, puis, finalement, de plus en plus faibles, dès lors que la galaxie a atteint son âge adulte et que son quasar central ne fait plus que des poussées épisodiques régulant l'énergie qui sort du centre de la galaxie, un peu comme le fait la soupape d'une cocotte-minute.

L'existence d'un quasar au centre de chaque galaxie est un fait maintenant assez bien établi, à la nuance près que cette présence est plutôt décrite comme celle d'un trou noir dont sort un double-jet qui le fuient à la vitesse de la lumière.
Les observations selon lesquelles les galaxies les plus anciennes seraient plus petites que les plus récentes sont également compatibles avec mon hypothèse, la fusion de petites galaxies pouvant très bien être l'occasion de rallumer une flambée de quasar pour réorganiser l'ensemble de la matière présente dans une galaxie spirale de plus grande taille que les précédentes.
Incidemment, j'attends toujours que les adeptes de l'expansion de l'univers expliquent comment ils combinent dans leur tête cette théorie avec les observations de plus en plus systématiques de rencontres entre galaxies et de fusions de galaxies. Ou bien les galaxies se fuient toutes les unes les autres, ou bien elles ne cessent d'entrer en collision et de fusionner. Les deux hypothèses me semblent exclusives l'une de l'autre.

Autre aspect du jet des quasars dont j'avais fait l'hypothèse : l'allure hélicoïdale de leur jet, et plus exactement, leur allure d'hélice en hélice d'hélice sur quantités de niveaux (étant précisé que cet aspect n'est pas développé sur le site mais seulement dans le livre).
Ce mouvement en hélice commence également à être observé et pris en compte, du moins pour les particules les plus externes du jet.

Ainsi, dans un récent article de Laurent SACCO dans Futura-Sciences intitulé « le secret des blazars » qui relate des observations effectuées par Alan Marscher et son équipe à l'aide du réseau de radiotélescopes VLBA.
Je propose aussi des liens vers des articles qui montrent d'autres images soulignant l'aspect hélicoïdal du jet, un article sur Techno-science.net intitulé « Un trou noir passé aux rayons X », et la source de cet article, directement sur le site du télescope spatial CHANDRA.


Découverte de la grotte CHAUVET et datation de CUSSAC :

Autant, pour ce qui concerne les faits précédemment relatés, je peux fournir la preuve que j'avais fait l'hypothèse correspondante avant que le fait physique ne soit observé, autant il est certain, ici, que je suis le seul à savoir que j'avais anticipé l'existence d'un art préhistorique plus ancien que celui des grottes ornées précédemment découvertes. La grotte CHAUVET a été découverte trop tôt pour que je puisse publier, sous une forme ou une autre, mon hypothèse concernant l'existence de son style artistique spécifique (liens vers l'analyse que j'en propose pour la scène des rhinocéros en troupeau, celle du panneau des chevaux, et celle des têtes de lions traitées de façon "cubiste").

Cependant, je rappelle que, en 2001, dès la présentation de la découverte, j'avais fait l'hypothèse, d'après l'analyse de leur style, que les gravures de la grotte de CUSSAC dataient de 29 000 à 25 000 avant notre ère
Il se trouve que les ossements découverts à l'intérieur de la grotte remontent précisément à cette période, puisque les datations au carbone 14 réalisées l'année suivant la découverte font état d'une date de 25 120 ± 120 ans avant le présent en données brutes, ce qui correspond à une datation qualibrée (OxCal) de 29 925 ± 370 ans avant le présent, soit environ 27 900 avant notre ère, ce qui tombe donc bien parfaitement à l'intérieur de la fourchette que j'ai proposée (qualibration de la datation reprise de la lettre INORA n° 65 de 2013).
Toutefois, rien n'indique que les squelettes humains trouvés dans la grotte sont absolument contemporains des gravures, et le contraire semble même plus probable. Ces personnes ont pu y être enterrées quelques centaines ou quelques milliers d'années après la période des gravures, par exemple à un moment où le groupe qui gérait cette grotte a été obligé de migrer très loin d'elle et a choisi d'y enterrer quelques uns des siens avant de la sceller et de la quitter définitivement. En outre, l'utilisation de la grotte n'a peut-être pas été continue, mais étalée sur plusieurs périodes très éloignées l'une de l'autre, ainsi que cela est clairement attesté pour la plupart des grottes peintes. Par différence avec le point de vue "officiel" des paléontologues qui classent les gravures de CUSSAC dans la période dite du Gravettien, mon hypothèse les fait donc remonter à une période plus ancienne, celle de l'Aurignacien récent, c'est-à-dire la même que celle qui correspond aux scènes principales de la grotte CHAUVET.

Enfin, je rappelle que, contrairement à ce qui est usuellement accepté, je fais toujours l'hypothèse que la grotte CHAUVET ne correspond pas à la même étape culturelle que les statuettes trouvées à VOGELHERD en Allemagne (lien vers l'analyse d'une figurine de cheval et d'une figurine de félin), mais qu'elle correspond à une étape plus récente.
Je continue donc d'attendre la découverte d'une grotte ornée plus ancienne que la grotte CHAUVET et, dès à présent, j'ai indiqué quels seraient les traits caractéristiques de son style graphique.

Je ne serais d'ailleurs pas étonné que l'on trouve des manifestations d'art encore plus anciennes car le tableau que j'ai proposé pour l'évolution des styles artistiques laisse la place à 5 ou 6 étapes encore plus anciennes.
Cela dit, il est certain que la plupart des oeuvres d'art préhistoriques nous seront perdues à jamais, car on ne peut pas imaginer que des productions aussi plastiquement accomplies que les figures de la grotte CHAUVET soient nées d'un coup. Les artistes de cette époque, comme ceux de toutes les époques, devaient passer énormément de temps à s'entraîner et à tester des formules avant de réaliser leurs « chefs-d'oeuvre ». Très probablement, la très grande majorité des oeuvres préhistoriques étaient réalisées en plein air et ont maintenant définitivement disparu. Les gravures de la vallée du Côa, au Portugal, donnent une idée de cette production extensive en plein air, tout comme celles de la Vallée des Merveilles, dans les Alpes. On peut supposer que toutes ces gravures étaient accompagnées de figures peintes, elles aussi réalisées en plein air.



Tours, le 11 mai 2008 - précision apportée le 31 mars 2013 concernant le qualibrage de la datation de CUSSAC -
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