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les dimensions 
de l'organisation

[la compréhension de ce texte de synthèse sur cette phase, suppose que vous avez parcouru ses 4 étapes, dont la 1ère correspond au  parodoxe  ]
 
les dimensions du classement
 
 accès direct au texte similaire pour la phase :
         è 0     du point
         è 2     de l'organisation
         è 3     du noeud
 
 
 
Les 4 dimensions du classement et l'évolution de leur cycle interne :

          Justification de la numérotation des dimensions (chiffre violet en coin de case)

          Comme à la fin de chaque série de quatre étapes, nous réfléchissons à son fonctionnement d'ensemble.
         La première série avait  vu fonctionner les quatre temps de la dimension du point. Dans cette nouvelle série, ce que nous avons vu se créer, fonctionner, s'interpénétrer puis se combiner, ce ne sont pas des effets ponctuels mais ce sont des classements. Avec le mouvement brownien incessant du départ, notre fluide a commencé en effet à se classer en ordre de vitesses de façon régulière et continue. Avec son délitage en couches laminaires, il se rangeait ensuite en couches représentant autant de sauts brusques de vitesse. Puis ces couches, toujours classées par leur position dans leur empilement, se sont coupées pour pénétrer librement l'une dans l'autre. Enfin, les classements browniens (classement par agitation) et par couches laminaires (classement par empilement) ont trouvé le moyen de se grouper ensemble en s'associant dans une spirale.
         À l'occasion de l'évolution du point nous avons introduit [ F revoir] une numérotation en coin de case, réservant un numéro pour chaque étape caractéristique de son évolution, à savoir :
         0 -  naissance de l'élément caractéristique du cycle ;
         1 -  relations de dépendances contraintes entre de tels éléments ou à leur intérieur ;
         2 -  franche liberté acquise par ces éléments ;
         3 -  arrangement des contraintes mutuelles entre eux, sous la forme d'une combinaison stable, continue, permanente.

         On peut répéter la même évolution, en considérant cette fois ces quatre étapes pour l'évolution du classement.
         - à la 1ère étape, nous attribuons en coin de case la dimension 0, car elle correspond à l'épisode d'apparition du classement, grâce au mouvement brownien incessant è [rappel dans une autre fenêtre],
         - à la seconde, la dimension 1, car les couches laminaires aux vitesses croissantes s'appuient constamment sur les autres, se font porter l'une par l'autre, et sont donc mutuellement dépendantes les unes des autres sur toute leur longueur 1 è [rappel dans une autre fenêtre],
         - à la 3ème étape, la dimension 2, pour la libre interpénétration des différentes couches laminaires qui abandonnent ainsi la contrainte d'appui continu l'une sur l'autre qu'elles respectaient à l'étape précédente è [rappel dans une autre fenêtre],
         - enfin, à la 4ème étape, nous attribuons la dimension 3, puisqu'elle correspond à l'étape du groupement de plusieurs classements è [rappel dans une autre fenêtre].
 
         En mettant en coin de case ces valeurs de dimension, nous pouvons maintenant construire le tableau récapitulant l'ensemble du cycle du classement :

0 1 2 3
 
 0
 

naissance du classement du fluide par ordre de vitesses, par le moyen du mélange brownien de ses molécules

  1
 

les couches laminaires s'appuient constamment l'une sur l'autre et sont donc mutuellement dépendantes les unes des autres

 2
 

libres interpénétrations répétées des classements par couches laminaires les uns dans les autres

3
 

l'enroulement en spirale procure une combinaison croisée stable du classement brownien et du classement laminaire

 
[accès direct au tableau similaire pour le point, l'organisation, le noeud]
 
         Fait remarquable, on constate que, par rapport au tableau représentant la dimension du point, les dimensions portées en coin de case sont systématiquement décalées d'un rang vers la gauche. [accès direct au tableau récapitulatif]
 
 
 
          Evolution des dimensions de la société
 
          Dans le texte sur les dimensions du point, on a expliqué  [ F revoir] le sens que l'on donnait à la notion de dimension pour la société humaine. On envisage toujours ici celles qui sont portées en coin de case, mais elles se trouvent, pour une fois, coÏncider avec la numérotation propre aux étapes et marquée au-dessus des cases.
         On a dit que la dimension 0 correspond à celle que l'on a appelée "de la filiation". À la 1ère étape du classement, ce qui travaille la société et qui la force, sans cesse, à s'adapter aux nouvelles circonstances, ce sont les écarts de fortune et les écarts de pouvoir excessifs que les développements techniques et économiques accélérés ne cessent de créer. "Excessif", ici, n'est pas à prendre dans un sens absolu mais relatif : s'ils sont perçus comme excessifs, c'est seulement parce qu'ils sont trop en contradiction avec le classement des fortunes admis par l'ordre social antérieur. Sans cesse, donc, les cartes doivent être rebattues entre les humains pour lisser leurs inégalités et les maintenir dans les limites alors acceptables.
         La dimension 1 correspond à la dimension de l'altruisme. Désormais, les écarts de fortune et de puissance ne peuvent plus être suffisamment contenus, écrêtés, ne serait-ce que pour donner l'illusion d'une société unifiée. Désormais, les couches sociales se tranchent clairement les unes des autres, elles se séparent distinctement les unes des autres. Mais, et c'est là que la notion d'altruisme trouve son sens, ces nouvelles classes sociales tiennent encore l'une sur l'autre, elles s'appuient l'une sur l'autre, elles sont solidaires l'une de l'autre. Ainsi, si la classe bourgeoise se sépare et se démarque de la classe prolétarienne, elle a pourtant simultanément conscience de l'utilité de cohabiter avec elle afin d'obtenir son travail duquel elle tire sa propre richesse. De son côté, la classe prolétarienne se vit dans la dépendance de la classe bourgeoise qui lui procure du travail. Même dans la lutte, la "conscience de classe prolétarienne " se définit par contraste avec la bourgeoisie, par démarcation avec elle, et donc en prenant appui sur l'existence de la classe bourgeoise.
         La dimension 2 correspond à la dimension de l'égoïsme, ici aux possibilités qui sont maintenant ouvertes de forcer à son profit le découpage en couches de la société et de pénétrer "par effraction" dans une couche immédiatement supérieure, et peut-être plus haut encore. À l'inverse, la dynamique économique est désormais tellement puissante que tel ou tel peut avoir un brutal revers de fortune et se retrouver dégradé dans l'une des couches inférieures de la société.
         Enfin, la dimension 3 correspond à la dimension de la Loi. Ici, elle correspond à la possibilité de trouver un moyen de vivre ensemble de façon cohérente, malgré les classements et déclassements répétés et incessants qui s'opèrent entre les fortunes, les familles, les personnes, et aussi malgré les écarts de fortune qui se creusent de plus en plus du fait du développement ininterrompu des techniques et les besoins croissants de capitaux que nécessitent les nouvelles industries. Le classement en spirale, qui permet un arrangement permanent dans une forme qui reste stable entre des écarts qui peuvent aller jusqu'à l'infini, s'offre alors comme le moyen de garder la cohésion de la société malgré les écarts toujours croissants de fortune et de pouvoir.
 
 
 
 
Construction des 4 dimensions du classement par combinaison mutuelle :
 
         Comme on l'a fait pour le point, on va maintenant montrer comment chacune de ces quatre dimensions peut se former par la combinaison des trois autres. On reprend pour cela les numéros situés au dessus des cases.

         3 -  Commençons par contruire la dimension "3".
 
0
 
1
 
2
 
3
 
 
classement continu dans une direction
+
 
 
 
 
classement par sauts discontinus selon une autre direction
+
 
 
 
 
croisement, interpénétration des deux classements
 = 
 
 
 
 
classement en spirale, tournant et s'écartant simultanément
 
         Dans le texte qui lui était consacré, on a vu comment cette dimension se forme très naturellement par un effet de croisement que l'on trouve en dimension 2, entre un classement continu selon une direction qui est une dimension 0, et un classement discontinu par couches selon une autre direction, qui est cette fois une dimension 1.
 
 
 
         2 -  Nous construisons maintenant la dimension "2".
 
3
 
1
 
0
 
2
 
 
classement selon toutes les directions
+
 
 
 
 
 
classement en couches séparées, des couches qui ondulent donc dans toutes les directions
+
 
 
 
 
 
brassage brownien aléatoire d'homogénéisation de ces couches
 = 
 
 
 
 
 
croisement des classements en couches
 
         La dimension 3 de la spirale apporte un classement homogène qui prend en compte toutes les directions, et pas seulement une seule direction comme le font les dimensions 0 et 1. C'est cette caractéristique que nous prenons pour point de départ.
         La dimension 1 prend en charge ce classement selon toutes les directions dans des couches séparées qui doivent donc onduler dans toutes les directions pour satisfaire la dimension 3.
         La dimension 0 impose le brassage de ces couches pour homogénéiser l'ensemble.
         Au total, on a donc un classement maintenu en couches séparées, mais ces couches vont dans des directions variées qui les amènent à se croiser. C'est bien la dimension 2.
 
 

         1 -  Maintenant la dimension "1".
 

3
 
0
 
2
 
1
 
 
classement selon toutes les directions
+
 
 
 
 
classement de type continu dans une direction
+
 
 
 
 
croisement par un autre classement
 = 
 
 
 
 
le classement croisé est forcément de type laminaire
 
         Nous partons de la même façon du classement opéré simultanément dans toutes les dimensions qu'apporte la dimension 3.
         Ensuite, la dimension 0 nous apprend que, dans une direction, il s'agit d'un classement continu obtenu par un brassage d'homogénéisation perpétuel.
         Enfin, la dimension 2 nous dit que la prise en charge des autres directions se fait par un croisement avec la dimension 0 déjà présente.
         Pour ne pas défaire la dimension 0, le classement croisé ne peut être qu'un classement par couches distinctes qui laisse un classement continu d'homogénéisation s'opérer à l'intérieur de chacune de ses couches dans la direction qui est parallèle à leur surface. On obtient ainsi la dimension 1 de classement laminaire des vitesses.
 
 

         0 -  Dernière dimension à construire, la dimension "0".
 

3
 
1
 
2
 
0
 
 
classement selon toutes les directions
+
 
 
 
 
 
 
 
 
classement en couches séparées dans une direction
+
 
 
 
 
 
 
 
 
croisement par un autre classement
 = 
 
 
 
 
 
 
 
 
le classement croisé est forcément de type continu à l'intérieur de chaque couche
 
         Pour construire enfin la dimension 0 à partir de la dimension 3, nous utilisons le même raisonnement que précédemment.
         La dimension 1 nous apporte un classement par couches discontinues selon une direction.
         La dimension 2 nous dit ensuite que la prise en charge des autres directions se fait par le croisement avec un autre classement.
         Le seul classement dans un sens parallèle aux surfaces des couches qui ne défasse pas l'unité et la régularité de chaque couche est un brassage perpétuel qui permet à la vitesse de changer sans transition marquée entre l'une et l'autre des extrémités d'une couche. C'est un classement continu de type diffusion brownienne, de dimension 0.
 
  dernière mise à jour de ce texte : 18 novembre 2007
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