accueil
accueil
le tableau des 16 paradoxes (s'ouvre dans une fenêtre réservée) tableau des 16 paradoxes

sur la notion de paradoxe
"analytique" ou "synthétique"

dans ce texte,
       différence fondamentale   aller à l'exposition de la différence fondamentale entre les deux expressions
       différence fondamentale   aller à l'exposition de la différence entre les expressions de type identification et les expressions de type lecture
       différence fondamentale   aller au résumé des caractères qui différencient les 2 x 2 types d'expression





Dans les analyses, les effets paradoxaux sont systématiquement divisés en deux catégories : les effets analytiques (numérotés avec un "a") et les effets synthétiques (numérotés avec un "s"). On a dit qu'un paradoxe est la mise ensemble de deux termes contradictoires qui par nature s'excluent l'un l'autre.
Un paradoxe "fait avec" cette impossible cohabitation, mais il ne peut la réussir vraiment, puisqu'elle est par nature impossible. Les expressions dites analytiques et les expressions dites synthétiques correspondent aux deux façons "d'évoquer sans y parvenir" le fonctionnement d'un même paradoxe.


L'expression de type analytique :

Dans cette expression, les deux termes inconciliables sont considérés séparément et confrontés l'un avec l'autre sur la base de cette division en deux pôles. On appelle "analytique" cette façon de faire jouer le paradoxe, puisqu'elle consiste à le décomposer, à séparer ses deux termes qu'elle met en conflit.
lisse homogène + repli brutal
sur certaines parties, une homogénéité lisse de la surface + sur d'autres parties, un pli brutal qui occasionne une franche hétérogénéité dans la surface

Dans la Vénus de Lespugue, on trouve par exemple cette expression dans le contraste entre les surfaces lisses qui font un effet d'homogénéité continue et les plis serrés qui marquent localement de brutales hétérogénéités : ici donc de l'homogène et ailleurs de l'hétérogène, les deux aspects contraires sont ainsi séparés sur des portions différentes de la surface, de telle sorte que nous les percevons en deux temps séparés (expression a36 du homogène / hétérogène).


L'expression de type synthétique :

Cette fois, c'est dans la même perception que surgissent simultanément les deux aspects contradictoires de l'effet paradoxal. On appelle "synthétique" cette expression, car une seule forme ou un seul jeu de formes parviennent à faire la synthèse des deux aspects du paradoxe.
différences entre ovales + même forme ovale
on ne peut pas saisir les différences entre les formes ovales . . .

. . . sans saisir qu'il s'agit toujours de formes ovales

Dans la Vénus de Lespugue, par exemple (expression s106 du homogène / hétérogène), sa forme d'ensemble est générée par la répétition homogène d'un même type de formes : la répétition de surfaces courbes, en boules d'allure sensiblement ovale.
Mais ces formes ovales qui se répètent sont hétérogènes entre elles par leurs dimensions :  il y a une petite boule serrée pour faire la tête, des courbes très amples pour faire les bras et les seins, tandis que depuis les pieds jusqu'aux fesses s'échelonnent des courbures plus ou moins longues.
L'intensité de leur courbure est aussi très hétérogène : il y a des formes en ovale très allongé (les bras, les seins, les cuisses), des formes en ovale presque sphérique (les fesses), et des ovales de proportion intermédiaire entre ces deux extrêmes (la tête).

Ainsi donc, la Vénus est obtenue par la répétition homogène d'une même forme ovale, et ces ovales ont des tailles et des courbures hétérogènes les unes avec les autres.
L'aspect synthétique de cet effet provient de ce que l'on ne peut pas percevoir qu'il y a des différences de taille ou de courbure entre les différentes boules d'allure ovale qui construisent la forme de la Vénus, sans prendre en compte le fait qu'elle est construite par la répétition de telles boules d'allure ovale. On ne peut donc pas saisir ce qu'il y a d'hétérogène entre ces diverses boules (leur taille plus ou moins grande, leur courbure plus ou moins forte) sans prendre en compte le fait que la forme en boule ovale est employée partout, c'est-à-dire qu'elle est employée de façon homogène.
La lecture des hétérogénéités entre les boules ovales est ici inséparable de la lecture de l'homogénéité que la forme en boule ovale apporte à la forme d'ensemble de la Vénus : ces deux aspects contraires sont donc aussi des aspects complémentaires dans la perception que nous faisons de ces boules ovales, lesquelles boules ovales sont, indémêlablement, à la fois des formes semblables et des formes différentes les unes des autres.


Comparaison des deux effets :

On pourrait croire que seule l'expression "synthétique" est vraiment paradoxale, car elle seule parvient à faire tenir ensemble les deux termes contradictoires.
En fait il n'en est rien, car, fondamentalement, cette expression renonce à exposer leur caractère foncièrement contradictoire. Dans l'exemple que l'on vient de donner, on peut très bien négliger le fait que toutes les formes ovales sont différentes entre elles, et pourtant pouvoir déclarer qu'elles sont toutes ovales, car la notion d'ovale a un caractère général qui n'implique pas la similitude exacte de la courbure de toutes les formes. En quelque sorte, il n'y a pas de contradiction à ce que plusieurs formes soient ressenties uniformément comme des formes ovales, et que ces formes aient en même temps des tailles ou des courbures différentes.
L'effet synthétique parvient donc à suggérer l'effet réel du fonctionnement paradoxal, c'est-à-dire la combinaison réelle de ses aspects contraires (ici l'homogène et l'hétérogène), mais c'est au prix de l'abandon du caractère foncièrement contradictoire de ses parties.

Quant à lui, l'effet analytique renonce à être lui-même directement paradoxal, mais cela lui permet en revanche de garder intacte la virulence de l'antagonisme de ses composants : dans l'exemple donné, certaines surfaces sont véritablement uniformément lisses, homogènes donc dans leur étendue, tandis que d'autres endroits sont véritablement cassés par un pli brutal, marqués ainsi d'une fort effet d'hétérogénéité.

Ni l'expression analytique ni l'expression synthétique ne parviennent donc à amadouer complètement le paradoxe et à rendre compte de l'ensemble de ses aspects contradictoires. C'est bien la moindre des choses, puisque, si elles y arrivaient, il n'y aurait plus rien de paradoxal dans leur effet ! Et c'est pour cela aussi qu'il faut toujours chercher dans une oeuvre la présence de ces deux types d'effets, puisque seule leur combinaison permet de conserver simultanément l'instabilité (synthétique) et la virulence (analytique) du paradoxe en cause.


Effets d'identification et effet de lecture :

Les effets analytiques et les effets synthétiques se divisent eux-mêmes en deux registres :
    - pour certains, nous devons nous identifier aux formes qui sont engagées dans l'effet en cause, c'est-à-dire les intégrer en nous pour générer leur conflit. Pour cette raison, ils sont repérés par la mention "id", comme identification ;
    - pour les autres, ce sera la lecture ou la tentative de lecture que nous faisons de la forme qui fera surgir leur effet contradictoire. Ils seront donc repérés par la mention "lc" comme lecture.

Bien entendu, en réalité, dans tous les cas nous devons faire une lecture de la forme, et dans tous les cas notre perception procède pour cela par identification de notre corps aux formes que nous cherchons à lire, mais, dans le premier cas, nous devons plus franchement projeter imaginairement notre corps sur la forme, ou à l'inverse intégrer imaginairement la forme à notre corps, tandis que, dans le second cas, nous restons comme à distance de la forme et c'est un dialogue qui s'instaure entre la forme et notre corps qui ressent ce que provoque en lui la lecture de cette forme qui est en face de lui.

C'est un peu subtil comme différence, du moins dans le principe, mais, dans la pratique, cela conduit à des registres de formes très différents et c'est pourquoi il importe de tenir compte de cette différence.
On l'explique maintenant plus concrètement, en revenant aux exemples déjà donnés de la Vénus de Lespugue et en complétant par d'autres exemples.
En même temps, on expliquera comment repérer assez commodément la différence entre ces deux expressions.


Le cas des expressions analytiques :
lisse homogène + repli brutal
sur certaines parties, une homogénéité lisse de la surface + sur d'autres parties, un pli brutal qui occasionne une franche hétérogénéité dans la surface

= id comme identification pour cette expression analytique, car il n'y a aucune relation obligée entre la lecture d'un aspect et la lecture de l'autre, de telle sorte que nous devons les intégrer tour à tour en nous pour les confronter et faire ainsi surgir leur contraste. Souvent, comme ici, les deux aspects correspondent à des parties différentes de la forme qui sont, pour cette raison, lues indépendemment l'une de l'autre


Comme exemple d'expression analytique, on a donné le contraste entre les surfaces lisses qui font de l'homogène et les plis brutaux qui font de l'hétérogène (expression a36 du homogène / hétérogène), et l'on a dit que l'aspect analytique de cette expression venait du fait que les deux aspects contraires étaient répartis en des endroits différents de la forme.
Il s'agit ici d'une expression de type "identification" car, pour faire ressortir le contraste entre les deux termes, il faut d'abord intégrer en notre corps l'effet de lisse qu'on lit en un endroit, puis le pli qu'on lit ailleurs en ressentant en notre corps cet effet de pli.
Pratiquement, ce type d'expression se reconnaît au fait qu'il n'y a aucune relation obligée entre la lecture de l'un des aspects et la lecture de l'autre. Ici, cela implique que l'on peut lire "tranquillement" les surfaces lisses, sans que cette perception ne soit troublée de quelque façon par la présence des plis qui existent ailleurs, et ce n'est que si, en y prêtant volontairement attention, nous confrontons en nous l'effet de lisse et l'effet de coupure par un pli, que surgit leur contraste.
Dans le répertoire des effets paradoxaux, le caractère "id" ou "lc" des effets est systématiquement indiqué, et, pour la raison que l'on vient d'exposer, le caractère "id" d'une expression analytique y est chaque fois justifié par le fait qu'il n'y a pas de relation obligatoire entre les deux aspects contraires, ce qui implique que leur contraste ne surgit que si nous confrontons volontairement ces deux aspects qui sont à la fois séparés et sans relation automatique lors de leur lecture.


Voici maintenant un autre exemple d'expression analytique porté par les formes de la Vénus de Lespugue.

débandade des courbes en tous sens + losange global
débandade incommensurable en tous sens des formes intérieures + synchronisation dans un losange qui dessine le périmètre extérieur

= lc comme lecture pour cette expression analytique, car son caractère paradoxal surgit du fait que nous ne pouvons lire en même temps les deux effets. Il nous est impossible, en effet, de lire les mêmes formes de deux façons différentes en même temps


Il s'agit cette fois du contraste entre sa forme générale en losange pour dire le synchronisé et la débandade dans tous les sens et dans toutes les courbures variées des arrondis qui génèrent sa forme dans le détail (expression a33 du synchronisé / incommensurable) : il ne nous est pas possible de parcourir des yeux le mouvement complexe de ces surfaces internes, et, dans le même temps, de parvenir à lire la forme losangique d'ensemble qu'elles réussissent à former.
Notre perception fait tour à tour ces deux observations, puis elle en tire la conclusion : c'est étonnant que toute cette complexité interne ait comme résultat global de former un losange.
Ainsi donc, dans ce cas-là, les deux aspects paradoxaux ne sont pas répartis en des endroits séparés puisqu'ils concernent chaque fois l'ensemble de la forme, et c'est l'impossibilité de lire en même temps la complexité des mouvements internes et la forme générale qui résulte de l'addition de tous ces mouvements qui oblige notre perception à les séparer. La séparation des deux contraires, qui est la marque d'un effet de type analytique, n'est donc pas ici dans la forme elle-même, mais elle est dans l'effet que provoque en nous sa lecture, cet effet étant précisément l'échec de leurs lectures simultanées. C'est pourquoi les effets analytiques qui relèvent de ce procédés sont libellés "lc" comme lecture.
Pour résumer donc, dans le cas des effets analytiques de type "lc", il faut choisir de lire un aspect du paradoxe ou bien choisir de lire l'autre, mais on ne peut pas lire les deux à la fois.


Le cas des expressions synthétiques :

Par différence aux expressions analytiques "lc" dont la lecture simultanée impossible des deux aspects nous oblige à les séparer, dans les expressions synthétiques "lc" cette lecture simultanée nous est cette fois imposée, nous ne pouvons pas l'éviter. C'est précisément ce que nous avions vu dans l'exemple des formes toujours ovales de la Vénus de Lespugue et en même temps différemment ovales par leurs tailles ou par leurs courbures (expression s106 du homogène / hétérogène).
différences entre ovales + même forme ovale
on ne peut pas saisir les différences entre les formes ovales . . .

. . . sans saisir qu'il s'agit toujours de formes ovales

= lc comme lecture pour cette expression synthétique, car les deux aspects contraires sont indissociables lors de la lecture de la forme et leur aspect paradoxal surgit donc par le seul effet de cette lecture. Souvent, cette expression est donnée par un "tierce" effet, par exemple d'ambiguïté ou d'anomalie ou, comme ici, de similarité, ce tierce effet ayant comme particularité de tenir en suspens deux aspects entre lesquels on ne peut pas se décider


On ne peut pas lire que les formes ont des différences dans leur ovalisation sans repérer simultanément qu'elles ont toute la même allure en ovale, c'est bien là un exemple où la lecture même de la forme génère simultanément les deux aspects contraires, parce que ces deux aspects ne sont pas seulement contraires mais ils sont également complémentaires, indissociables. C'est par cela que l'on repérera le caractère "lc" des expressions synthétiques.
Le plus souvent, ce caractère est plastiquement produit par un "tierce" effet qui a comme particularité de tenir comme en suspens deux aspects entre lesquels nous ne parvenons pas à nous décider, car tous les deux sont simultanément vrais. C'est par exemple le cas d'un effet d'ambiguïté (deux interprétations possibles, sans que nous ne puissions opter pour l'une ou pour l'autre), d'un effet d'étrangeté ou d'anomalie (la chose nous semble normale, mais quelque chose dérange cette interprétation et nous intrigue), d'un effet de vague ressemblance ou de similarité comme dans l'exemple donné ci-dessus (c'est un peu pareil, mais c'est aussi un peu différent).


Voici pour finir un dernier exemple tiré de la Vénus de Lespugue, mais qui correspond cette fois à une expression de type "id" comme "identification".

le rassemblement de plus en plus serré > sépare de plus en plus fortement
plus la courbe se rassemble sur elle-même de façon serrée . . .

. . . plus cela implique sa séparation simultanée de la précédente

= idcomme identification pour cette expression synthétique, car c'est en intégrant en nous l'effet de courbure de plus en plus serrée que nous faisons surgir l'effet simultané de coupure de plus en plus forte. Souvent, comme ici, le second effet se produit à côté du premier, comme un peu décalé par rapport à lui


Les courbures que dessinent les jambes et les fesses de la Vénus s'enchaînent l'une après l'autre : la courbure est d'abord modérée au niveau des tibias, elle devient plus affirmée au niveau des cuisses, puis enfin elle se fait très serrée pour arrondir les fesses fortement saillantes.
Si on lit ainsi à la suite ces trois arrondis depuis le bas vers le haut, on ressent que la courbure qui rassemble la forme en paquet de plus en plus serré, simultanément sépare de plus en plus une forme de la précédente :
         - le bas des jambe est à peine ramassé sur lui-même, encore relativement continu avec les cuisses, et les pieds des deux jambes sont même complètement confondus ;
         - à l'opposé, les fesses qui s'arrondissent au maximum en boule compacte, ce faisant se séparent très nettement de la cuisse.
D'une courbure à l'autre, l'augmentation du serrage qui rassemble en une forme de plus en plus compacte, entraîne ainsi l'augmentation simultanée de l'effet de séparation entre cette forme et sa précédente, de telle sorte que nous sommes amenés à ressentir que "plus c'est rassemblé plus c'est séparé" (expression s127 du rassembler / séparer).
C'est en ressentant en nous le resserrement progressif de la courbe, en l'installant dans notre propre corps, que nous sommes entraînés à ressentir la force simultanément accrue de l'effet de coupure : plus la courbe est resserrée, plus il est difficile en effet de passer visuellement en continu à la forme suivante.
Comme il se doit pour une expression synthétique, les deux aspects contraires sont indissociables, mais, par différence avec l'exemple "lc" des ovales à la fois identiques et différents, il n'est pas obligatoire de lire que les différentes formes sont diversement rassemblées de façon compacte sur elles-mêmes pour lire qu'elles sont séparées les unes des autres. On peut lire seulement que les formes sont séparées, sans égard pour leur compacité, mais, si l'on s'attache à saisir l'augmentation progressive du compactage d'une forme à l'autre, alors cela provoque inévitablement l'augmentation progressive de l'effet de coupure d'une forme à l'autre. C'est cette caractéristique-là qui nous servira à repérer les effets synthétiques de type "id" : l'un des effets provoque la survenue de l'autre.
Le plus souvent, le second effet, celui qui est produit par le premier, se lit à un endroit un peu décalé par rapport au premier, à côté de lui, comme il en va dans l'exemple ci-dessus. Il peut aussi se lire sur une autre échelle de lecture, ou bien en se référant à un autre aspect de la situation.



Résumé


id comme identification = intégration de la forme dans notre corps
    - soit pour mettre en conflit en nous ses deux aspects paradoxaux (expression analytique)
    - soit pour y générer automatiquement le second en éprouvant le premier (expression synthétique)

lc comme lecture = dialogue avec recul entre la forme et notre corps qui la lit
    - soit pour faire l'épreuve de la lecture simultanée impossible des deux aspects qui apparaissent alors contradictoires (expression analytique)
    - soit pour constater la complémentarité indissociable des deux aspects contraires (expression synthétique)



Cas des effets analytiques :
les deux aspects contradictoires sont séparés

id :
dans le cas d'expression analytique de type identification, les deux aspects sont directement séparés sur la forme et il n'y a pas de rapport visuel obligé entre la lecture de l'un et la lecture de l'autre, ou il n'y a pas de rapport entre les deux aspects contraires de la situation. C'est en nous que nous établissons ce rapport, pour faire ressortir le caractère conflictuel des deux aspects.
Plastiquement, le plus souvent, c'est une partie des formes qui se charge de l'un des aspects et l'autre partie des formes qui se charge du second, ce qui nous permet ainsi de lire tranquillement chaque aspect de façon séparée.

lc : dans le cas d'expression analytique de type lecture, c'est la lecture impossible des deux aspects simultanés qui provoque leur séparation : il faut choisir de lire l'un ou de lire l'autre, car on ne peut pas lire les deux en même temps.
Plastiquement, à la différence de l'expression "Id", c'est sur les mêmes formes que se lisent les deux effets contraires, et c'est précisément parce que nous ne pouvons pas lire la même chose de deux façons différentes à la fois que nous devons choisir l'une des lectures au détriment de l'autre. Contrairement à l'expression "Id", il y a bien un rapport inévitable entre ces deux lectures, et ce rapport est un rapport de concurrence : nous ne pouvons pas lire l'une tranquillement sans que l'autre nous sollicite en alternative.



Cas des effets synthétiques :
les deux aspects contradictoires sont simultanés

id :
dans le cas d'expression synthétique de type identification, c'est le ressenti d'un effet qui provoque la survenue de l'autre, et donc son expression simultanée.
Plastiquement, le plus souvent le second effet, celui qui résulte du premier, se lit à un endroit un peu décalé par rapport au premier, à côté de lui.

lc : dans le cas d'expression synthétique de type lecture, les deux effets sont complémentaires, indissociables sur la forme, on ne peut pas lire l'un sans implicitement tenir compte de la présence de l'autre.
Le plus souvent, ce caractère est plastiquement produit par un "tierce" effet qui a comme particularité de tenir comme en suspens deux aspects entre lesquels nous ne parvenons pas à nous décider, car tous les deux sont simultanément vrais. C'est par exemple le cas d'un effet d'ambiguïté, d'un effet d'étrangeté ou d'anomalie, d'un effet de vague ressemblance ou de similarité


Ces 4 cas sont décomposés, par exemple,
dans la présentation de l'expression n° 12 du paradoxe même / différent,
à l'adresse a1211 pour ce qui concerne les 2 cas analytiques
et s1211 pour les 2 cas synthétiques



dernière mise à jour de ce texte : 31 décembre 2004
accueil  haut