accueil accueil

liste des effets propres à ce paradoxe  liste
tableau tableau

8 - synchronisé / incommensurable
6
effet synthétique
s16
Aaltocroquis Maison de la Laponie   on observe que des formes semblables ont un comportement constamment identique, mais on ne peut pas les lire ensemble

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 16 16 relié / détaché : on relie dans une même trame de formes synchronisées entre elles, des formes qui sont séparées les unes des autres et qui évoluent de façons qui sont incommensurables pour notre perception
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 1 le centre / à la périphérie : la coordination de l'évolution des diverses formes est stablement assurée, mais l'impossibilité de bien les lire toutes en même temps déstabilise la perception de ce synchronisme d'ensemble
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 2 entraîné / retenu : du fait de l'impossibilité de bien saisir toutes les formes ensemble, pour saisir le synchronisme de leurs évolutions notre regard doit papilloter en allant de l'une à l'autre
4 - il est noué par le paradoxe clef 3 effet d'ensemble / autonomie : les diverses formes autonomes s'additionnent pour générer ensemble l'effet de synchronisme

Justification du caractère synthétique de type lecture : nous ne pouvons pas faire l'expérience du synchronisme des différentes formes sans être gênés par l'incommensurabilité de leurs lectures

les exemples de référence

cas où l'incommensurabilité est obtenue par des échelles de lecture trop différentes :
voir l'image aller à l'analyse  étape D0-31 en Occident - Aalto (1898-1976) - la maison de la Laponie : les courbes du toit font exactement les mêmes choses, et de façons parfaitement synchronisées entre elles : elles montent et redescendent toutes au même rythme, et elles connaissent même un petit ressaut qui brise leur ligne exactement au même endroit de leur parcours. Mais leur imbrication, leurs différences de tailles, les décalages en hauteur de leur point de départ, l'impossibilité de percevoir comment commence certaines courbes en partie masquées par d'autres ou par le bâtiment du premier plan, tout cela trouble et nuit les rapprochements visuels que l'on est tenté de faire de l'une à l'autre. L'architecte nous suggère de comparer la similitude des courbes, parce qu'il nous en montre suffisamment pour que l'on perçoive qu'elles se développent au même rythme. Mais en même temps, il nous en cache suffisamment, et nous les rend suffisamment différentes dans leur façon d'émerger, pour que nous soyons découragés de suivre cette comparaison et que nous nous contentions de saisir au vol le miracle de leur synchronisme
Aaltocroquis Maison de la Laponie

Cas où l'incommensurabilité est obtenue par le développement des formes selon des directions trop différentes :
voir l'image aller à l'analyse  étape C0-13 - gravures à Bohuslän : même évolution des bras en segments successifs puis même transformation de chacun d'eux en doigts, bien qu'ils partent vers des directions convexes et concaves l'une de l'autre, donc incommensurables l'une pour l'autre


utilisation aux époques préhistoriques

étape B0-20 - bison recroquevillé à Altamira : des formes à priori indépendantes et évoluant dans des sens complètement étrangers les uns aux autres, se synchronisent pour toutes évoluer "en crochet" et "par couple"


utilisation aux époques anciennes

voir l'image aller à l'analyse  étape C0-23 en Occident - l'Érechthéion d'Athènes : les trois portiques à fronton font le même effet précisément de "portique à fronton", c'est-à-dire de colonnade surmontée d'un entablement et d'un fronton triangulaire. Mais s'ils se synchronisent pour tous produire le même effet, ils dirigent leurs frontons vers des directions tellement autonomes que l'on ne peut pas, physiquement, voir tous les trois frontons en même temps


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 6 mai 2006

accueil accueil
top haut
liste des effets propres à ce paradoxe  liste
auteur