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tableau

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8 - synchronisé / incommensurable

effet analytique a13   le un et le multiple se lisent dans des sens perpendiculaires, donc incommensurables 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 13 un / multiple : du "un" continu s'affirme dans une direction, et, sur la même forme, du multiple se lit dans le sens perpendiculaire. Ces multiples divisions sont bien synchronisées pour qu'on puisse lire qu'elles forment une unité continue, mais cette unité se lit dans le sens perpendiculaire à leurs divisions, donc dans un sens de lecture qui leur est incommensurable 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  regroupement réussi / raté : bien qu'elles soient regroupées dans une forme que l'on peut lire unifiée dans un sens, dans le sens croisé les différentes parties s'affirment séparées les unes des autres 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  fait / défait : cela fait l'un et l'autre des deux aspects paradoxaux 4 - il est noué par le paradoxe clef  relié / détaché : les formes séparées sont reliées en continu dans le sens croisé à leurs séparations Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire la forme dans le sens où ses diverses parties se synchronisent en un ensemble continu, ou bien choisir de la lire dans le sens croisé et incommensurable avec le premier, afin de la lire ainsi comme un ensemble divisé en parties qui sont bien coupées les unes des autres

l'exemple de référence

  étape C0-34 en Inde - Khajurâho - le bas du temple de Kandâriyâ Mahâdeva (vers 1025 après J.C.) : dans le sens vertical, les tours et les redents successifs marquent autant de cassures ou de reliefs qui divisent le soubassement en séquences successives, et ces divers plans ou arrondis verticaux sont creusés de façon uniforme par de profonds sillons horizontaux qui passent indistinctement de l'un à l'autre. Ces tracés d'ombre horizontaux l'emportent nettement en force sur les divisions verticales, et ils unifient clairement le soubassement. Au global, on dispose donc de fortes rainures et reliefs horizontaux qui unifient tout le socle dans ce sens, et ce rainurage est ponctué de façon irrégulière par des changements de plan ou des reliefs arrondis dont les divisions verticales sont subordonnées aux divisions horizontales qui les traversent. Du "un" continu donc, dans le sens horizontal, et de multiples divisions de cette continuité dans le sens vertical. Mais il faut choisir : soit on lit horizontalement les fortes rainures qui unifient le socle, ressentant seulement au passage les ressauts que leur occasionnent les cassures verticales, soit on se décide à bien lire les plans ou les arrondis verticaux, en tentant de négliger les sillons horizontaux qui les traversent. Nous ne pouvons pas lire en même temps la continuité horizontale et la décomposition verticale des différents plans ou la forme arrondie des différentes colonnes verticales, car notre perception ne nous permet pas de tenir simultanément en nous ces deux directions incommensurables, et nous oblige à choisir de lire la forte unité horizontale continue ou les multiples décompositions verticales des surfaces planes ou arrondies - nota : cet exemple est donné à titre provisoire et devra être remplacé car l'étape C0-34 n'est pas associée au paradoxe synchronsé/incommensurable - source de l'image : Architecture Orientale, édité par Berger-Levrault

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 3 juillet 2021

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