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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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5 - ça se suit / sans se suivre

effet analytique a16   des formes séparées suivent toutes une même surface continue qu'elles construisent par leur rassemblement, mais, sur cette surface, elles vont dans des directions différentes 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 16 relié / détaché : on relie en une trame continue des formes qui sont détachées les unes des autres. Une fois reliées visuellement en cette trame, les formes suivent toute la surface qui lui correspond, mais, sur cette surface, les formes ne vont pas dans le même sens et ne se suivent donc pas l'une derrière l'autre 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  le centre / à la périphérie : la continuité de la trame générée par le regroupement des formes est stablement affirmée, mais elle est déstabilisée par le fait que les formes y vont vers des directions différentes et qui se contredisent 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  entraîné / retenu : nous hésitons entre l'alternative de considérer que les formes se suivent sur une même surface et l'alternative de considérer qu'elles ne se suivent pas puisqu'elles vont vers des directions chaque fois autonomes 4 - il est noué par le paradoxe clef  effet d'ensemble / autonomie : les différentes formes, qui vont vers des directions chaque fois autonomes, s'additionnent pour générer ensemble une trame commune par l'effet de leur accumulation Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire la continuité de la trame commune générée par le regroupement des formes, ou bien choisir de lire la dispersion des directions empruntées par les différentes formes

l'exemple de référence

   étape B0-11 - félin abstrait de Vogelherd : les rayures forment une continuité rayée qui se poursuit sur l'ensemble de la surface, mais les paquets de rayures ont des orientations obliques l'une par rapport à l'autre, ce qui les amène à se croiser. Puisqu'ils se rencontrent et qu'ils se croisent, les paquets de rayures ne se suivent pas l'un derrière l'autre. On peut exprimer cela de façon plus concise : toutes les rayures se suivent sur la surface du félin, mais elles ne vont pas dans le même sens

utilisation aux époques préhistoriques

   étape B0-20 - un bison de Niaux : les traits forment un large anneau continu qui fait le tour de l'animal. Les traits se suivent donc suffisamment pour former ensemble et sans interruption une surface en anneau, mais à l'intérieur de cette surface ils se divisent en paquet qui vont dans des directions qui ne se suivent pas du tout : certains suivent la direction du contour, d'autres sont légèrement obliques par rapport à ce contour, d'autres encore franchement obliques, certains vont vers le haut du dessin et certains vont vers le bas

   étape B0-21 - le bouquetin de Derava : du bas du poitrail jusqu'au niveau de l'attache des cornes, une bande de traits forme une surface qui se suit en continu. Mais dans cette surface les traits ne se suivent pas puisqu'ils vont vers des directions variées : parfois légèrement inclinés vers la droite, parfois légèrement inclinés vers la gauche, parfois presque verticaux, et parfois même en sens complètement croisés lorsque la corne du bas se mêle à cette texture

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 17 août 2004

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