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5 - ça se suit / sans se suivre
p3
effet analytique
a6
croquis de l'escalier de l'Opéra Garnier   une partie succède à une autre, mais elle n'a pas démarré à la suite de la première et n'est donc pas sa suivante

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 6 homogène / hétérogène : c'est à la fois à la suite de ce qui précède et pas à sa suite
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 7 rassembler / séparer : c'est suffisamment rassemblé avec ce qui précède pour paraître à sa suite, et suffisamment séparé aussi de ce qui précède pour paraître démarrer de façon indépendante, par exemple à côté de ce qui précède
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 8 synchronisé / incommensurable : la relation selon laquelle les deux formes se suivent et la relation selon laquelle elles ne se suivent pas sont coupées l'une de l'autre
4 - il est noué par le paradoxe clef 9 continu / coupé : cela continue ce qui précède, et cela démarre coupé de ce qui précède

Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de considérer que les formes se suivent ou bien choisir de considérer qu'elles ne se suivent pas

l'exemple de référence

voir l'image aller à l'analyse  étape D0-22 en Occident - Garnier (1825-1875) - le grand escalier de l'Opéra de Paris - les statues-chandeliers du pied de la rampe : l'une assise porte un chandelier, l'autre debout porte plus haut un autre chandelier. Ainsi le mouvement de la statue debout parvient à suivre le mouvement de la statue assise, à le prolonger plus loin, sans pour autant qu'il ait démarré à sa suite, puisqu'il démarre à son côté
escalier de l'Opéra Garniercroquis escalier de l'Opéra Garnier


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes

voir l'image aller à l'analyse  étape D0-22 en Occident - Garnier (1825-1875) - le grand escalier de l'Opéra de Paris : les gros médaillons qui surplombent les colonnes doubles de l'étage sont dans leur axe, mais nettement au dessus, bien au-delà des chapiteaux qui coiffent les colonnes. Ils sont visuellement à leur suite, cependant ils ne semblent pas tenir en l'air parce qu'ils sont portés par les colonnes qui les précèdent mais parce qu'ils sont coincés entre les grands arcs qui séparent les piliers. De la sorte, ils ne suivent pas les colonnes qui les précèdent, mais ils suivent les arcs situés à côté des colonnes
escalier de l'Opéra Garniercroquis Opéra Garnier

voir l'image aller à l'analyse  étape D0-24 - Brancusi (1876 - 1957) - le Coq : le coq se dresse sur ses pattes, et la lecture très limpide de ce mouvement nous amène très directement à considérer que la ligne du dos qui se termine en pointe est à la suite des courbes arrondies qui partent depuis ses pattes et qui s'enflent vers son corps. Puisque l'élan du coq commence en bas dans ses pattes et se termine tout en haut dans la pointe de son cône, nécessairement ce cône nous apparaît à la suite des pattes. Pourtant, il ne démarre pas à leur suite mais dans une espèce de moignon qui sert de queue. Bien que venant après les pattes, le cône du dos ne commence donc pas après lui, mais franchement sur le côté.
Par un aspect, le cône du dos est donc à la suite des pattes, et par un autre aspect et il n'est pas à leur suite

Brancusi : le Coq


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 15 août 2004

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