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3 - effet d'ensemble / autonomie
p3
effet synthétique
s15
croquis portail à Sivas     un groupe de formes s'intègre à une forme principale, mais sous forme de taches ou de surcharges gênantes que l'on a envie de négliger pour voir au mieux la forme principale qui les porte

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 15 15 fait / défait : pour bien lire la forme principale, on est obligé de nier la présence des taches ou des surcharges qui l'encombrent et qui gênent la limpidité suggérée de sa lecture. La forme principale et la ou les formes qu'elle porte sont nécessairement vues ensembles, et elles nous font donc ainsi un effet visuel d'ensemble, mais on les perçoit dans des fonctions autonomes, l'une étant celle qui porte les autres et les autres étant celles qui sont portées par une forme principale dont elles gênent la lecture
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 16 relié / détaché : bien qu'on doive les lire séparément, la forme principale est bien liée aux autres, puisqu'elle les porte
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 1 le centre / à la périphérie : la forme principale nous apparaît stablement définie et de lecture limpide, mais des formes à sa surface déstabilisent la lecture évidente qui nous en est suggérée, gâchant sa limpidité
4 - il est noué par le paradoxe clef 2 entraîné / retenu : nous alternons sans cesse entre la lecture évidente suggérée de la forme principale et la lecture de la ou des formes qu'elle porte et qui contrarient cette lecture

Justification du caractère synthétique de type lecture : puisqu'il s'agit d'une lecture gâchée par une autre lecture simultanée, ces deux lectures autonomes sont donc complémentaires et inséparables

les exemples de référence

Cas de l'usage de taches qui gênent la lecture :
étape C0-35 dans la civilisation musulmane - partie haute du portail de la Muzaffar Bürüciyé Medresesi de Sivas (1271) : les grands découpages bien nets des surfaces sont contrariés par la présence de motifs sculptés qui forment de grosses taches qui se répandent indifféremment sur toute la surface du portail et qui gâchent la lecture de ses claires divisions. Les chapiteaux participent aussi à cet effet de regroupement de taches dispersées qui nie et contrarie la partition des surfaces, mais, en outre, ceux des colonnes latérales interrompent à mi-hauteur les colonnes, de telle sorte qu'ils empêchent de bien lire la continuité verticale, pourtant bien suggérée, des colonnes qu'elles chevauchent. Cet effet des chapiteaux latéraux est similaire au cas de Somnathpur donné en exemple ci-dessous - source de l'image : Turquie, des Seldjoukides aux Ottomans, édité par Taschen (1998)
portail à Sivascroquis portail à Sivas

Cas de l'usage de surcharges qui gênent la lecture :
voir l'image  étape C0-35 en Inde - temple de Keshava à Somnathpur (13e siècle), dans la partie haute des tours : on lit très bien qu'il existe une continuité verticale des différents plis qui se froncent sur la surface du dôme et l'on souhaiterait pouvoir lire "tranquillement" cette continuité limpide, mais une lame dentelée horizontale est rapportée à leur surface et les chevauche, qui contrarie cette lecture et nous la gâche
Keshava


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 12 juillet 2004

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