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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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3 - effet d'ensemble / autonomie

effet analytique a6   des registres de formes très différents, voire hétérogènes, construisent ensemble un signe ou une forme clairement lisibles 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 homogène / hétérogène : les formes sont à la fois très hétérogènes (autonomes) par leurs types et capables de s'associer pour produire ensemble un signe commun ou une forme globale homogène et clairement lisibles 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  rassembler / séparer : les différentes parties sont rassemblées dans un signe ou dans une forme globale, et elles sont séparées par leurs types qui impliquent des modes de lecture très différents 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  synchronisé / incommensurable : du fait de leurs types différents, il n'y a pas de relation entre le mode de lecture que nous devons employer pour lire l'une des formes assemblées et pour lire les autres. Pourtant, elles se synchronisent dans un même signe ou dans une même forme globale 4 - il noué par le paradoxe clef  continu / coupé : les différentes parties sont reliées dans un même signe ou dans une même forme continue, mais leurs lectures sont coupées l'une de l'autre Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire le signe global ou la forme globale, ou bien choisir de lire de façon séparée chacune des parties qui contribuent à ce signe ou à cette forme

l'exemple de référence

   étape B0-13 - femme/bâton de Dolni Vestonice : un bâton rigidement droit et deux ovales accolés sont deux systèmes de formes complètement étrangers l'un à l'autre, complètement autonomes l'un de l'autre (croquis de gauche). Ils s'assemblent pour faire ensemble un signe fort, une combinaison clairement lisible qui se lit comme une croix (croquis de droite)

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

   étape C0-35 en Occident - la façade de la cathédrale de Strasbourg : la figure bien lisible qui occupe le grand rond du gâble des porches latéraux est formée de la conjonction de formes aux dynamiques complètement opposées, puisque les unes sont centripètes alors que les autres sont centrifuges

  étape C0-35 en Inde musulmane - le Qoutoub Minar à Delhi (environ 1200) : la forme se lit comme le croisement répété et limpide d'un faisceau serré de striures verticales et d'anneaux horizontaux qui sont périodiquement installés sur lui. Cet effet répété de croisement est obtenu au moyen de deux registres de formes qui sont complètement étrangers et antagonistes l'un de l'autre, puisque dans un cas il s'agit de fins trajets droits verticaux, et que dans l'autre cas il s'agit d'anneaux circulaires épais et horizontaux

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 3 juillet 2004

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