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3 - effet d'ensemble / autonomie
p3
effet analytique
a1
croquis Zwiefalten   des formes sont reliées ensemble dans la partie centrale du groupe qu'elles forment, et elles sont séparées en parties autonomes bien affirmées de part et d'autre de ce groupe

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 1 1 le centre / à la périphérie : dialogue plastique entre le centre du groupe qui souligne la continuité des formes et la périphérie où chacune met en valeur son autonomie. Les deux formes construisent ainsi ensemble une forme continue commune, tout en s'affirmant chacune, latéralement, de façon autonome
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 2 entraîné / retenu : on hésite entre l'alternative de lire au centre que les formes sont reliées en continu et l'alternative de lire de chaque côté combien les formes sont séparées et indépendantes l'une de l'autre
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 3 effet d'ensemble / autonomie : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que l'effet d'ensemble et les effets d'autonomie se produisent en des endroits séparés. Ici, l'effet d'ensemble est au centre et les effets d'autonomie sont sur les côtés
4 - il est noué par le paradoxe clef 4 ouvert / fermé : au centre les formes se suivent en continu et on peut donc passer de l'une à l'autre (trajet ouvert), mais elles sont séparées en des extrémités bien autonomes et on ne passe donc pas de l'une à l'autre (trajet fermé)

Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de considérer que les formes génèrent ensemble une forme commune, puisque c'est ce qu'elles font au centre, ou choisir de considérer qu'elles sont autonomes l'une de l'autre, puisque c'est aussi ce qu'elles sont, en périphérie

l'exemple de référence

voir l'image aller à l'analyse  étape D0-14 en Occident - Fischer (1692-1766) - l'église de Zwiefalten (1741-1752) : le triangle du fronton est complètement interrompu dans sa partie inférieure, et il est seulement laissé continu sur le haut, cassé toutefois, même en cet endroit, par des plis marqués qui affirment l'indépendance de ses extrémités, chacune étant munie d'un couple de colonnes bien séparé du couple symétrique. Leur indépendance est encore renforcée par la courbure creuse par laquelle chaque extrémité se prolonge horizontalement, au-delà du triangle de leur fronton commun, l'autonomie de chaque extrémité étant ainsi marquée par un creux concave, ce qui distingue bien cet effet d'autonomie de leur effet commun de fronton triangulaire au centre, puisqu'il se fait remarquer, lui, par une courbure convexe et donc de sens contraire
Zwiefaltencroquis Zwiefalten


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes

voir l'image aller à l'analyse  étape C0-35 en Occident - la voûte de la nef d'Exeter (début 14ème) : dans la partie centrale de la voûte les diverses nervures tissent ensemble une trame régulière (croquis de gauche), tandis que sur les côtés elles se regroupent en pôles bien autonomes les uns des autres (croquis de droite)
voûte d'Exetercroquis Exeter


utilisation aux époques plus récentes

voir l'image  étape D0-14 en Occident - la chapelle du château de Smirice (vers 1700-1713) : cette architecture décompose sur deux faces les effets qui sont regroupés de façon synthétique dans l'église de Zwiefalten qui est donnée plus haut comme exemple de référence. Ainsi, en son bout, sur chaque côté une colonne s'affirme en verticale bien autonome, déchirant le fronton triangulaire centré qui la relie à l'autre, tandis que, sur ses flancs, c'est par une contre-courbe bien creusée que les deux extrémités font valoir leur position autonome par rapport à la contre-courbe centrale à laquelle elles sont reliées par des ondulations continues
chapelle de Smirice


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 2 juillet 2004

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